Les commentaires ne cessent d’arroser la toile depuis que plus d’un cadre du gouvernement de la République Démocratique du Congo sous le regne du Président Felix Antoine Tshisekedi Thsilombo tentent de sensibiliser la jeunesse, de bonne moralité, d’adhérer aux forces armées (FARDC) envu de sauvegarder l’intégrité nationale.
En réaction, Dieu-Merci Mahamba l’un des jeunes leaders de la région de Beni, appelle le gouvernement de la RDC d’améliorer en premier lieu les conditions salariales des militaires qui sont encore actifs ain de les encourager pour leur travail qu’ils abattent dans la sécurisation du pays. Celui-ci pense que point n’est besoin de rendre pléthorique l’effectif des soldats congolais ces derniers temps, sans pour autant songer au changement des conditions de vie des militaires qui combattent jour et nuit l’ennemi qui a l’intention d’envahir le pays.
« La dotation en outils de combat (Armes et consorts) par le gouvernement central de la RDC couplée à un salaire décent, suffisant, régulier et acceptable : Ces différents aspects pousseront nos militaires à combattre l’ennemi même si ils peuvent être à un nombre réduit, mais dire augmenter l’effectif militaire par des jeunes, quand bien même ceux qui ont déjà souffert pour cette nation et qui continuent à souffrir jusqu’à l’heure actuelle en menant une vie qui sort de l’ordinaire, celà ne peut pas arranger les choses et personnellement je pense que se prendre le taureau par ses cornes « , a expliqué Dieu-Merci Mahamba lors d’une interview exclusive accordée à Kivuactualites.com.
Celui-ci s’adresse tout de même à certains parlementaires qui se donnent le luxe de sensibiliser les jeunes pour qu’ils adhérents dans l’armée en RDC. Pour lui, ces députés devront d’abord analyser le calvaire que les militaires engagés sur la ligne de front endurent avant de sensibiliser les jeunes pour cette adhésion. À lui d’ajouter que la situation de la vie précaire que les vaillants soldats de la RDC traversent avec un salaire dérisoire tous les mois, c’est la même à laquelle les nouveaux feront face après leur intégration.
Georges Kizito depuis Beni