Condamnation de l’Ouganda par la CIJ: Maître Achille Kapanga parle d’un arrêt qui rétablit « l’honneur de la RDC »

Condamnation de l’Ouganda par la CIJ: Maître Achille Kapanga parle d’un arrêt qui rétablit « l’honneur de la RDC »

Maître Achille Kapanga, maire honoraire de Beni ville au Nord-Kivu salue l’arrêt rendu par la cour internationale de justice ( CIJ), qui a condamné, mercredi 9 février 2022, l’Ouganda à payer 325 millions de dollars américains comme dommages et intérêts, après des exactions que cette armée étrangère avait commise sur le sol congolais en 2000 et 2003.

Cet acteur politique se souvient aussi des atrocités perpétrées à Beni par les militaires ougandais pendant qu’il assumait les fonctions de maire de la ville.

« On a encore des mauvais souvenirs qui tournent encore dans nos têtes puisque ce n’était pas facile à supporter à cette époque là j’étais entrain de diriger la ville de Beni , il y’avait un quartier général de l’armée Ougandaise dans l’enclos de la société ENRA. Beaucoup de cas de tortures et plusieurs autres maux avaient semblé caractériser cette période où l’armée Ougandaise à travers certains politiciens était entrain de piller nos ressources,… » a-t-il expliqué jeudi 10 février 2022, au lendemain de la condamnation de l’Ouganda par la cour internationale de justice.

Selon lui, la décision de la cour vient de rétablir la dignité de la République démocratique du Congo, qui avait été victime de cette situation.

« Cette décision vient de remettre l’honneur de la RDC et du peuple du Nord-Kivu particulièrement de Beni mais également aux amis de l’ancienne province orientale parce que c’est là où ces aventures de triste mémoire étaient globalement commises « , a ajouté, Maître Achille Kapanga.

Il sied de rappeler qu’en 2000 et 2003, l’armée Ougandaise avait signé son incursion sur le sol congolais précisément dans le Nord-Kivu et dans l’ancienne province orientale. Plusieurs exactions avaient été commises par cette force notamment la tuerie des civils, l’enrôlement forcé des enfants dans son rang, les viols et violences sexuelles et le déplacement de population civile.

Jonathan Kataliko

ACTUALITÉ MONDE