Des centaines de jeunes bénéficient d’une formation en coupe couture, l’art culinaire et le tressage des cheveux dans la commune rurale d’Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni, Nord-Kivu.
Ces jeunes garçons, filles et des mamans suivent cette formation dans ces domaines afin de contribuer au développement et de lutter contre le chômage qui gangrène cette entité où l’insécurité fait rage. Ces personnes sont celles soit qui avaient fui des violences des terroristes d’Allied Démocratic Forces (ADF) dans les environs d’Oïcha, soit qui n’accèdent plus dans leurs champs suite à la présence de ces assaillants.
Cette formation qui éventuellement vise à encadrer la population, est une initiative de maître David Bwambale à travers sa fondation dénommée «Les Amis de David Bwambale». Il dit avoir fait cette initiative dans le souci d’apprendre à ces personnes majoritairement vulnérables le métier que de leur donner les vivres suis sont plus éphémères comme qui dirait «ne me donne pas le poisson mais apprends moi à pêcher».
Pour Maître David Bwambale, il y a une autre manière d’aider la population, sans la pousser à la vulnérabilité.
«Le projet consiste à encadrer les jeunes dames les mamans, les jeunes garçons qui aujourd’hui sont très nombreux incapables d’accompagner leurs parents au champ du fait de l’insécurité qui se vit en périphérie d’Oïcha, nous sommes là pour les encadrer à leur apprenant certains métiers notamment, celui lié à la coiffure, c’est-à-dire la coiffure dame ainsi que coiffure homme. Nous sommes là pour leur apprendre à faire la cuisine notamment le gâteau et autres. Ce sont des activités, une fois apprise cela leur permettront à faire face à certaines dépenses minimes soient elles, mais parce que incapables d’aller au champ comme à la coutumée, ils peuvent que de tremper dans la l’oisiveté, une fois qu’ils auront appris à coiffer, ils auront des activités leur permettant de subvenir tant soit peu à leur activités au quotidien comme pour dire, ne me donne pas du poisson, mais apprend moi à pêcher. Notre approche s’inscrit dans la durée ; lorsque nous amenons du riz, le haricot ou des boîtes de conserve, c’est pour répondre à besoin immédiat, celui de remplir le vendre des bénéficiaires juste le temps que cette nourriture soit digérée, le problème qu’il ont posé restera entier. lorsque nous choisissons de leur apprendre l’un ou l’autre métier c’est pour qu’ils apprennent à pêcher et qu’ils aient la solution à leur problème dans une certaine durée», a-t-il précisé.
Les bénéficiaires, n’ont pas caché leur sentiment de joie. Tous à l’unanimité ont remercié Maître David Bwambale pour cette initiative. Plusieurs ont avoué, qu’il est le premier à réfléchir sur un projet dont ils vont tirer bénéfice en longue durée.
«Il y a longtemps que nous n’accèdont plus dans nos champs, il est vrai que nous recevions des aides, mais très éphémères. mais cette initiative de formation dans divers domaines, va nous permettre d’apprendre le métier gratuitement et nous serons peu après en train de gagner petit à petit tout les jours de notre vie. Nous disons merci à maître David Bwambale et à sa fondation» ont-ils indiqué.
Dans ce même registre, ces bénéficiaires promettent d’accompagner toutes les autres initiatives qui répondent au dicton, que de donner un poisson, vaut mieux qu’on t’apprend à pêcher.
Maître David Bwambale est un candidat à la députation nationale en territoire de Beni. Il est sur la liste retenue du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
Azarias Mokonzi
Très bonne initiative. Il faudra ensuite les accompagner dans leur début et au besoin les grouper par comités (association) pour de meilleurs résultats. Courage Maître et à votre Fondation. Papa FRATERNE