Ce congolais de la diaspora dit ne pas comprendre réellement ce qui se passe à Beni.
« Je ne comprends pas ce qui se passe à Beni. c’est soit les massacres perpétrés par les combattants ADF et autres groupes armés, soit les tortures, les assassinats, les arrestations arbitraires orchestrés par les éléments de l’ordre et de sécurité. Voilà pourquoi je voudrais que toutes les autorités impliquées, de près ou de loin dans ce genre de faits soient arrêtées et poursuivies devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs actes », a indiqué Guershom Kahebe depuis Californie.
Guershom Kahebe insiste « je suis entrain de documenter toutes ces faits. Je vous assure que ces actes barbares ne resteront pas impunis. Tout le monde qui en est impliqué de près ou de loin répondra un jour ».
« Si aujourd’hui la justice de la République Démocratique du Congo semble ne pas fonctionner, je croie que demain elle fonctionnera. Tenez, si je serai encore vivant, je relancerai ces dossiers devant les cours et tribunaux pour que justice soit faite envers des victimes qui souffrent innocemment à l’Est du pays. C’est inconcevable qu’une personne meure parce qu’elle a dit non à l’état de siège, non au couvre-feu de 19 heures et/ou parce qu’elle a été aux côtés des autres manifestants pour exiger la libération des militants emprisonnés gratuitement », a-t-il dit.
« Je répète, un jour toutes les autorités politiques, policières et militaires impliquées où qu’ils seront répondront devant la justice pour les faits graves commis au pays. Je le dis tout haut qu’ici en Amérique je suis en tournée dans des salons politiques pour montrer aux décideurs la souffrance que traverse la population de la RDC », a-t-il conclu.
Pour rappel, lundi 24 janvier dernier, Mumbere Ushindi, militant du mouvement citoyen lutte pour le changement ( LUCHA) a été touché par balle au niveau de hache dans une manifestation des mouvements citoyens et groupes de pression qui ne jurent que pour la fin de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri. La mort de ce militant s’en est suivie à la clinique de l’ISTM située en commune Mulekera, quartier Butsili.
Pour l’instant les activités tournent au ralenti en ville de Beni.
La rédaction