Beni : des journalistes capacités sur le Droit International Humanitaire(DIH)

Beni : des journalistes capacités sur le Droit International Humanitaire(DIH)

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a sensibilisé, jeudi 16 novembre 2023, des journalistes de Beni ville et territoire sur le Droit International Humanitaire (DIH).

15 journalistes, au total, ont été capacités sur la du DIH qui s’applique dans les situations des conflits armés.

Pour Nagham Awada, responsable du département communication au sein du CICR Nord-Kivu, les « journalistes ont un rôle important à jouer dans la vulgarisation du DIH dans les communautés touchées par les violences ».

 » Les journalistes ont un rôle important à jouer surtout dans la région de Beni où sévit les violences armées pour pouvoir détecter les situations où parfois le Droit International Humanitaire n’est pas respecté ou les situations d’atteintes aux populations civiles. C’était important que les journalistes sachent distinguer les situations où le DIH a été respecté par les belligérants ou si il y’a eu de violations et dans quelle mesure ils peuvent sensibiliser l’opinion publique ou les belligérants à pouvoir respecter les règles de la guerre en particulier le DIH dans la protection des civils,… » a fait savoir Nagham Awada, responsable du département communication du CICR au Nord-Kivu.

Lors de cet échange, les journalistes ont aussi détaillés certains défis auxquels ils font face dans la couverture médiatique en temps de conflit armé.

Pour Delphin Mupanda, Journaliste à la télévision Rwanzururu ( RTR) et correspondant de journaliste à Danger ( JED), ses confrères rencontrent beaucoup d’obstacles sur terrain pendant la récolte et le traitement des informations dans la région de Beni, zone secouée par des violences des groupes armés.

 » Lors de la récolte et du traitement des informations il s’observe une forte des pressions sur le dos des journalistes parce que chaque partie a besoin qu’on diffuse son opinion selon sa volonté. Ce sont par exemple les autorités qui veulent qu’on diffuse les informations selon leur entendement, pareils pour la population et quelquefois aussi les groupes armés ont aussi des exigences. A part, cet obstacle nous sommes confrontés aussi à un défi d’ordre logistique nous n’avons pas des appareils, de la mobilité pour bien couvrir des évènements » a-t-il dit.

Au cours de cette séance, des journalistes se sont engagés à vulgariser le droit international humanitaire dans la communauté afin de lutter contre certaines atteintes du Droit International Humanitaire.

Jonathan Kataliko

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