La guerre qui oppose, depuis environ trois (3) ans, les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) aux rebelles terroristes du M23 appuyés par le Rwanda a contraint plusieurs milliers de personnes d’abandonner leurs habitations dans les territoires de Rutshuru et Masisi au Nord-Kivu.
Les uns, reçus dans des familles d’accueil et d’autres cantonnés dans des édifices publiques (églises, écoles,…), ces déplacés de guerre traversent des conditions humanitaires déplorables. Du mangé aux soins médicaux passant par le confort, ils manquent presque tout et les conséquences y afférentes sont très fâcheuses. En territoire de Lubero par exemple, l’on dénombre déjà plus de dix (10) morts dans les rangs de ces vulnérables de suite de faim et des mauvaises conditions de prise en charge médicale.
Dans cette partie de la province du Nord-Kivu (territoire de Lubero) où l’on dénombre plus de cinquante milles (50.000) ménages déplacés, les organisations humanitaires sont aussi débordées et essoufflées. Elles ne savent pas comment intervenir en leur faveur.
Pour espérer intervenir en faveur de ces nécessiteux, les ONGs expriment un besoin en fonds d’un montant évalué à deux virgule six milliards de dollars Américains (2,6 USD).
Pour cette fin, elles lancent un appel vibrant à l’endroit des bailleurs de fonds afin de leur faciliter une intervention nécessaire et prompte en faveur de ces nécessiteux.
En effet, avec la conquête de Nyanzale, Kibirizi et vitchumbi par les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda, les habitants de ces grandes agglomérations du territoire de Rutshuru ont pris refuge dans le territoire voisin de Lubero. La plupart de ceux-ci sont amassé à Kanyabayonga où ils éprouvent d’énormes difficultés de survie car dépourvu de la nourriture, des soins médicaux et des logis.
Pour rappel, plusieurs agglomérations des territoires de Rutshuru et Masisi au Nord-Kivu restent occupés par les rebelles terroristes du M23. Par crainte des représailles de l’ennemi, les populations civiles de ces agglomérations se sont déjà exilées dans d’autres entités du Nord-Kivu supposées sécuriser.
Beni, Philémon Kachelewa