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Le Président Félix Tshisekedi a procédé, le lundi au Palais du peuple, à l’ouverture de la table ronde sur l’état de siège en vigueur dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Il a précisé que les participants auront à choisir entre le maintien, la requalification et la levée de ce régime d’exception. Pour Nicolas Ekila Lumbulumbu, « au lieu de lever cette mesure exceptionnelle, les participants à la table ronde doivent définir d’autres stratégies nécessaires permettant aux autorités policières et militaires de mettre fin à l’insécurité ».

Il l’a dit, mercredi 16 août 2023, dans un audio où il a condamné et fustigé les propos de certains acteurs politiques qui s’attaquent farouchement à l’état de siège.

A l’en croire, dans la province du Nord-Kivu en l’Est de la RDC, il existe certains efforts considérables enregistrés qui ont été fournis par les autorités policières et militaires sur terrain. Il cite par exemple l’augmentation des recettes de l’état, le retour de l’ordre dans des grandes villes et le retour de la paix dans des milieux comme Bulongo, Mwalika et bien d’autres.

Nicolas Ekila Lumbulumbu insiste que les politiciens ne devraient pas s’apprendre à l’état de siège pour se créer l’électorat. Pour lui, comme il existe encore certaines zones occupées par des rebelles, l’état de siège devrait continuer jusqu’à la restauration de la paix totale dans ces coins. Contrairement à ce qui se dit sur terrain, ce jeune de Beni indique que l’état de siège n’est pas venu emprisonner la population et demande à certains élus de la région de ne pas distraire la population.

Pour rappel, «Conscient de ce que ce régime voulu exceptionnel par le constituant, n’a pas vocation à s’éterniser, il a demandé aux participants de bien vouloir prendre la mesure, la vraie de la situation, car il en va de la survie de la nation toute entière », a indiqué le chef de l’État congolais.

Trois commissions sont formées à l’issue de l’ouverture de cette table ronde. « La première commission travaille sur l’assertion du maintien (de l’état de siège) ; la deuxième sur l’hypothèse de la requalification ; et la troisième sur la levée de l’état de siège. Les recommandations à ces trois assertions devront tenir compte, selon le Premier ministre, du ‘contexte sociopolitique et sécuritaire à la veille des élections’ ».

Les recommandations et résolutions qui découleront de cette table ronde de trois jours seront soumises à l’autorité du Président de la République, afin de prendre une décision. «Et si le président de la République venait à mettre fin à cet état d’urgence, les gouverneurs civils en postes avant l’état de siège reprendront leurs postes, pour le reste de la législature », selon les résolutions.

Le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde a rappelé que son gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens pour mettre un terme à l’insécurité. Il a ainsi organisé quatre missions d’itinérance dans ces deux provinces et récolté les désidératas des populations locales.

La rédaction

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