Retour sur la tournée Amani: Devant Vital Kamerhe, les étudiants du Nord-Kivu souhaitent intégrer l’armée pour libérer Bunagana et Beni

Alors que la province du Nord-Kivu est secouée par deux groupes armés terroristes, certains révolutionnaires et scientifiques de la RDC cherchent des pistes des solutions pour restaurer la partie.

Lors de sa tournée dite « Amani », Vital Kamerhe visité plusieurs villes et agglomérations pour sensibiliser la population et surtout avec différentes couches sociales sur la nécessité de trouver des solutions aux problèmes sécuritaires qui gangrenent la région. En date du 25 septembre 2022, l’ancien Directeur de cabinet de Félix Tshisekedi Tshilombo avait échangé pendant plusieurs heures avec les étudiants de la province du Nord-Kivu. Dans une salle à l’hôtel Hoberge de Butembo, les étudiants avaient plaidé pour leur intégration ou encore leur formation pour intégrer les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Réuni au sein de la Représentation des Étudiants du Congo (REC) Nord-Kivu, ces scientifiques avaient soumis un cahier des charges bien détaillé au pacificateur Vital Kamerhe. Ceux-ci avaient plaidé auprès de VK d’intervenir afin que le gouvernement congolais donne la chance aux étudiants pour intégrer l’armée. Selon Fabrice Kakule Muvunga président de la REC Nord-Kivu, l’idéal est de combattre aux côtés des vaillants militaires pour libérer la cité de Bunagana et les territoires de Béni et
Irumu.

« […]Nous avons été reçu par Vital Kamerhe le 25 septembre 2022. Nous avons soumis notre cahier des charges à l’ambassadeur de la paix, Vital Kamerhe. Nous en tant qu’étudiants avons recommandé au gouvernement congolais de nous donner la chance d’intégrer l’armée et de former les étudiants comme ils sont prêts à accompagner l’armée congolaise en vue de mettre hors d’état de nuire l’ennemi qui, depuis plusieurs années menace notre partie de l’Est de la RDC, surtout Bunagana et Béni. Nos frères, nos parents sont massacrés là-bas et du coup la vie estudiantine devient difficile par ce que nous ne sommes pas en mesure de nous payer directement les frais académiques », a-t-il précisé.

Magloire Tsongo depuis Goma