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L’on dirait une troisième épisode dans une crise autour de la réserve naturelle de TAYNA située dans le territoire de Lubero,, au Nord-Kivu (RDC). Alors qu’il s’est tenue une troisième réunion vendredi 08 avril 2022 entre les responsables de la réserve des Gorilles de TAYNA(RGT) et l’organisation non gouvernementale Hydrologique sans frontières(HYFRO) , l’institut congolais pour la conservation de la nature (partie qui fait la médiation) a constaté l’absentéisme de l’une de parties prenantes aux conflits.

Ce qui prouve la persistance de conflit de gestion de la réserve naturelle de TAYNA basée dans l’agglomération de Kasugho. Joseph Mapilanga directeur, chef de département technique et scientifique de l’ICCN estime qu’il est aujourd’hui important de trouver une solution pacifique entre les deux protagonistes.

« Cette rencontre est l’oeuvre du directeur de l’ICCN en collaboration avec le Gouverneur militaire du Nord-Kivu dans le seul soucis d’apaiser les esprits, de manière à régler d’une manière conciliante la question de leadership managérial au tour de la réserve de TAYNA et cela en fait est l’objectif de notre séjour ici en ville de Goma. Nous regrettons sincèrement l’absence du partenaire HYFRO qui a confirmé avoir reçu les invitations mais il venait de briller par son absence. Pourquoi cette absence ? Je croie qu’il est important d’aller plus loin. Nous n’allons pas cesser à dialoguer par ce qu’il s’agit d’un processus pour pacifier de manière à ce que TAYNA puisse avancer en terme de gestion et en terme de gouvernance. Nous réitérons l’appel de l’autorité de l’ICCN vers ses frères de revenir à la table. Ça ne sert à rien à rester en dehors du dialogue mais plutôt venir mettre leurs doleances », a indiqué Joseph Mapilanga.

Au cours de cette troisième réunion, l’ICCN a institué une commission ad hoc qui aura pour tâche d’investuer à poursuivre les actions visant à appaiser les esprits de toutes les parties. Cette commission aura également la possibilité de trouver des solutions relatives au conflit sur la gestion de la réserve naturelle de TAYNA.

« La recommandation qui concerne la commission ou l’équipe ad hoc pour le dialogue. Elle va s’invertuer à poursuivre les actions visant à apaiser les esprits de toutes les parties , faire une analyse approfondie des points qui constituent les revendications des uns et des autres. Elle va également arriver à une solution harmonisée de manière à ne pas exclure les uns et les autres mais trancher une fois pour toute les conflits , les causes et quelles sont les remèdes de ces conflits. S’il y a eu des failles des uns comme des autres il faut redéfinir le nouveau statut de collaboration entre l’ICCN et les parties prenantes », ajoute-t-il.

Et d’ajouter que:

« La finalité n’est pas de pointer x ou y, la finalité est d’arriver à ce que les parties prenantes cohabitent. Si l’une des parties a brouilé par l’absentéisme l’ICCN qui est le garant , qui est le gestionnaire des aires protégés en République démocratique du Congo sous la tutelle de la vice-primature et ministère de l’environnement et développement durable , ils vont tirer des conséquences et ils vont informer toutes les parties des décisions qui ont été prises et a fin de compte continuer la gestion dans une approche hormonisée », a renchéri Joseph Mapilanga

Selon un sondage effectué par l’organisation « Sauveurs de la paix et l’environnement pour le développement de la RDC », la RTG a la légitimité et le soutien de la population de Kasugho et ses environs , a ce qui concerne la gestion de la réserve de TAYNA. Elle a d’ailleurs demandé à HYFRO à négocier avec la RGT pour mener des activités de développement en reconnaissant le leadership de la RGT comme gestionnaire de cette aire protégée.

Pour l’instant, la réserve naturelle de TAYNA reste comme une structure au sein du réseau des aires protégés de l’institut congolais pour la conservation de la nature. Elle sera toujours gérée par son personnel.

Magloire Kambale depuis Goma

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