Le mini-sommet tenu à Luanda entre la République Démocratique du Congo (RDC) le Rwanda sous la médiation de l’Angola continue a poignardé le cœur des plusieurs congolais.
La tripartite de Luanda consistait notamment à apaiser les parties antagonistes dont la RDC et le Rwanda a privilégié le dialogue pour régler pacifiquement leurs différends. Kinshasa venait peu avant de dénoncer la complicité de Kigali dans les hostilités qui sevissent à Rutshuru opposant les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) aux rebelles du M23. Pour le gouvernement congolais, le M23 bénéficie d’un appui considérable de la part du Rwanda. Une accusation toujours rejetée par Kigali qui accuse pour sa part les FARDC de coaliser avec les FDLR pour déstabiliser le territoire Rwandais.
Une feuille de route a été tracée à Luanda pour un cessez-le-feu immédiat, afin de privilégier le retour de la paix dans la zone.
David Akilimali salue cette rencontre entre le Président Félix Tshisekedi et son homologue Rwandais qui vise le retour de la paix.
Cependant, ce journaliste de profession originaire de l’Est de la RDC assure qu’on ne peut qu’aller en pourparlers que lorsqu’on est en position de force. Dans le cas, poursuit-il, ça sera vouloir cautionner son propre échec surtout que la diplomatie sans armes n’est qu’une chanson sans instrument.
Dans son analyse, il affirme que c’est pour des raisons économiques que les guerres sont interminables dans la partie Est du pays.
La RDC est victime de ses propres richesses. Il lui est imposé une guerre économique en lui coinçant au mur de l’embargo afin qu’elle ne puisse pas s’émanciper. Malgré son potentiel, le pays aurait toujours à jouir de ses droits.
Rédaction