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Depuis un certain temps, la guerre en l’Est de la RDC a pris une allure inquiétante, cela avec le retour du mouvement du 23 mars (M23) dans le territoire de Rutchuru il y’a environ 4 mois, et la persistance des combattants ADF dans la région de Beni et une partie de l’Ituri pendant environ 8 ans.

Face à cette situation, le congolais vivant aux Etas unis Gershom Kahebe sort de son silence et pense que lorsqu’on arrive pas a diagnostiqué une maladie, la suite c’est la mort.

« La plus grave maladie en RDC c’est la guerre. Si nous ne posons pas un bon diagnostic, veut dire le pays est entrain de mourir. Je ne voudrai pas encourager le peuple congolais à rester dans le fanatisme concernant les affaires de la nation, comme en football. Les FARDC doivent être réalistes », a-t-il dit.

Gershom Kahebe parle de problème de logistique qui dérange l’armée congolaise, comparativement aux forces armées d’autres pays.

 » Soutenir une armée, ou un pays en guerre veut dire lui doté des matériels de guerre et une formation. Les Etas unis soutiennent l’Ukraine à lui fournissant des armes, ce n’est pas dans les communiqués et sur les réseaux sociaux. Mais au Congo on pense qu’en allant vers les organisations internationales, ou en faisant des communiqués en pointant d’autres pays, on aura une solution. La solution ne viendra pas des organisations internationales », a-t-il poursuivi.

D’après cet acteur politique indépendant, pour finir avec la guerre en RDC, il y’a deux options, soit le gouvernement congolais négocie avec le Rwanda, soit il réorganise les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour qu’ils soient capables de finir avec les M23 en particulier et la guerre en l’Est en général. « Réorganiser l’armée, c’est la doté des matériels et d’une formation adéquate », a précisé Gershom Kahebe.

Si le gouvernement n’opte pas à l’une de ces deux solutions, l’Est de la RDC risque de disparaître de la carte de ce pays, a conclut Gershom Kaheb dans un entretien avec Kivuactualités.

Bienvenu Katava

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