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Répondant aux questions de radio France Internationale(RFI), l’acteur politique congolais Matata Ponyo est revenu sur sa candidature à la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo(RDC). Au micro de Christophe Boisbouvier, le président du parti politique « Leadership pour la Gouvernance et le Développement, LGD » a rassuré que sa candidature à la magistrature suprême reste particulière au vu de l’expérience acquise dans la gestion des affaires de l’État comme premier ministre pendant environ cinq(5) ans.

« J’ai été premier ministre pendant presque 5 ans, entre 2012 et 2016 et cela m’a donné une certaine expérience dans la gestion des affaires de l’État. Je sais que d’autres candidats ont participé à la gestion du pays mais cette expérience particulière au niveau de la primature avec des résultats socio-économiques excellents, avec le taux de croissance économique un peu plus de 7%, fait de moi un candidat particulier. Le travail que j’ai fait au profit du peuple congolais, d’abord comme ministre des finances puis entant que premier ministre m’a permis d’être connu par les congolais qui ont apprécié la qualité de ce travail. Donc je ne me présente pas comme un inconnu », a affirmé l’ancien premier congolais.

S’agissant de la débâcle du projet agro-industriel de Bukanga Lonzo où il est tenu comme auteur intellectuel, Matata Ponyo est resté formel et tranchant tout en assurant que c’est scandaleux qu’il soit qualifié de responsable intellectuel de la débâcle de ce projet. Il dit n’avoir détourné aucun dollar dans ce projet. Dans un pays qui se réclame de droit, Matata Ponyo se dit mériter recevoir des excuses de la par de l’IGF et du procureur général près la cours constitutionnelle.

« C’est scandaleux d’abord de qualifier quelqu’un de responsable intellectuel. Ça veut dire tout simplement qu’il n’a volé aucun dollar parce que quand on dit que quelqu’un est responsable intellectuel, ce qu’on est incapable de prouver qu’il a détourné 1 dollar. Deuxièmement, quand on parle du détournement de deux cents millions de dollars, lorsqu’on demande à la banque centrale combien elle a décaissé, c’est montant est loin d’atteindre les deux cents millions de dollars. Ça veut dire en d’autres termes sont des chiffres qu’on a fabriqué dans le but de nuire. Donc en principe, si j’étais en face des institutions crédibles, je devrais recevoir des excuses et à la fois de l’inspecteur général des fianances et à la fois du procureur général près la cours constitutionnelle. C’est donc un dossier politique qu’un dossier judiciaire au sens strict », a insisté l’homme à cravate rouge.

Cependant, Matata Ponyo dit ne rien craindre du rebondissement des ennuis contre lui en dépit du limogeage du procureur de la cours constitutionnelle monsieur Kaluba.

« La cours constitutionnelle a conclue que toutes les poursuites judiciaires qui étaient menées contre moi, que ça soit dans le dossier Bukanga-Lonzo, que ça soit dans le dossier de la zaïrianisation, étaient non conformes à la constitution. Et l’article 168 alinéa 2 de la constitution dit clairement que tous les dossiers non conformes à la constitution sont nuls de droit. Ça veut dire simplement que aux jours d’aujourd’hui, si la constitution était appliquée, mais écouter je serais libre et j’aurais recouvrer toutes mes umunités et tous mes mouvements. Tout le monde sait aujourd’hui que pour atteindre Matata, il faut violer toutes les lois du pays surtout après avoir déclaré ma candidature à la présidentielle ça devient un harcèlement, une obsession », a-t-il dénoncé dans sa conclusion.

En rappel, Monsieur Matata Ponyo a officiellement déclaré sa candidature à la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo(RDC). C’était à l’issu du congrès organisé à Kinshasa par le parti politique le « Leadership pour la Gouvernance et le Développement(LGD » qu’il a créé pour bien affronter la prochaine présidentielle de 2023.

Philémon Kachelewa depuis Beni

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