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Madame Mbambu Luvuno Dévote reste très engagée dans la défense des droits de la femme. C’est dans ce contexte que, dans un message rendu public ce mardi 07 juin courant, elle a dénoncée la discrimination dont fait récurrement face la femme congolaise de la part des institutions du pays. En des termes très tranchants, madame Luvuno Dévote confirme que la femme congolaise incarne des capacités et atouts au même titre que l’homme.

« En République Démocratique du Congo(RDC), depuis très longtemps, la femme n’a pas la possibilité d’exercer un certain type de travail tout simplement parce qu’elle est une femme subissant une discrimination qui lui est imposée en dépit de ses capacités naturelles et acquises. Certaines mesures discriminatoires empêchent à la femme d’exercer ses devoirs patriotiques au même pied d’égalité que l’homme. Pourtant l’expérience a démontré que les pays banissent les lois, décisions, actes… discriminatoires envers les femmes connaissent de problème majeur sur les plans économique, social et de paix et par conséquent cela compromet son développement », a-t-elle affirmé.

À elle de reconnaître l’amélioration du taux de représentativé de la femme depuis la conquête du pouvoir par Félix Tshisekedi.

« Depuis longtemps, en RDC, la représentativité féminine n’avait pas connue une avancée considérable. Il fallait attendre l’arrivée de l’ actuel président de la République,son Excellence Antoine Félix TSILOMBO pour avoir un peu d’amélioration du taux de représentation féminine dans les instances de prise des décisions et plus particulièrement dans le gouvernement Sama Lukonde. Ayant constaté cette représentativité dans le gouvernement actuel de la RDC, les femmes ont été nourries d’espoir de voir cette représentativité être une coutume dans toutes les décisions qui seraient prises par les autorités congolaises », a-t-elle fait savoir.

Cependant, elle dénonce sévèrement la discrimination de la femme dans la nomination des animateurs de l’État de siège en provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Pour elle, la femme a été totalement ignorée dans l’institution de ces animateurs.

« …Avec une grande déception, lors de la nomination des autorités de l’ État de siège, une discrimination notoire de la femme policière et/ ou militaire a été constatée dans les nominations de ces autorités par le président de la RDC qui, pourtant, avait déjà fait le premier pas en avant. Ceci laisse croire que les dispositions naturelles et acquises des femmes dans le maintien de la paix et la sécurité ont été déconsidérées alors qu’elles contribueraient à l’éradication, peut être, rapide de cette hémorragie sécuritaire et des massacres à répétition des paisibles citoyens à l’Est de la RDC », a dénoncée Madame Luvuno Dévote.

En fin, cette défenseure des droits de la femme plaide pour la prise en compte des compétences de la femme congolaise même en ce qui concerne l’armée et la police.

« La sécurité étant une affaire de tous et considérant l’effectif des femmes militaires et policières avec grades , les femmes se sentiraient à l’aise et apporteraient leur contribution de façon directe dans l’éradication de l’insécurité à l’Est de la RDC. Vu que les hommes militaires et policiers en eux seuls n’ont pas pu éradiquer, le plus vite possible, l’insécurité dans cette partie du pays, nous émettons le vœu de voir le chef de l’État prendre des mesures d’association des femmes militaires et policières à cette gouvernance de l’Etat de siège afin d’éradiquer le plus bien possible et de manière inclusive cette insécurité et massacres des civils à l’Est de la RDC. Que les femmes militaires et policières ayant des grades requis soient directement et simplement nommées pour compléter les efforts déjà fournis par l’équipe masculine car la complémentarité c’est la clé du développement et le secret de la cohésion sociale », a-t-elle conclue.

Originaire de la partie Est de la RDC, madame Mbambu Luvuno Dévote fait de la représentativité de la femme dans les institutions du pays son cheval de bataille. Une lutte dans laquelle elle reste engagée jusqu’au sacrifice suprême.

Philémon Kachelewa depuis Beni

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