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Décrété depuis le mois de mai de l’année 2021 dernier, par le chef de l’Etat congolais, les premières victimes politiques de l’État de siège au Nord-Kivu et en Ituri restent les députés élus de ces deux provinces qui ne cessent d’assister aux prorogations de cette mesure exceptionnelle qui traîne de produire ses fruits dix mois après.

Sur terrain dans la province du Nord-Kivu par exemple, un sondage mené au près de la population où 83,6% de l’échantillon consulté qui constitue de surcroît même le premier électorat des députés nationaux, ne jure que pour une sanction exemplaire à l’égard de ces élus qui seraient entrain de jouer en faveur de leurs propres intérêts personnels.

A cette couche de la population contactée de se poser les questions de savoir:

Comment un député de Beni, Lubero, Rutshuru, Walikale, Nyiragongo, Masisi et Ituri peut accepter une Jeep de luxe et du carburant d’un mois pendant que sa base électorale n’a même pas un corbillards, une ambulance, pour ne pas parler de la sécurité ?
Comment un député de cette partie de la RDC peut continuer à voter pour une prorogation d’une mesure qui ne produit pas le résultat attendu dix mois après?
Comment un député peut se sentir en l’aise pendant que ses collègues députés provinciaux croupissent dans la prison de Goma Munzenze avoir tout simplement exprimé leurs opinions sur ce qui se passe dans la province? Aux électeurs de faire la conclusion selon la quelle, les députés nationaux des provinces respectives sous l’État de siège sont des sadiques, il faut qu’ils soient vite remplacés par leurs collègues des provinces précitées.
Dans plusieurs états-majors électoraux, les militants et autres cadres ne jurent que pour le remplacement de ces députés nationaux qui ont prouvé aussi leurs incapacités d’œuvrer en faveur de la population de leurs bases électorales respectives. Des choses avancent en pas de géants dans ce sens d’après nos enquêtes sur terrain.

Rappelons que, c’est dans ce même optique que, les résidences des députés nationaux de Beni avaient été vandalisées par leurs électeurs qui jugent de nul le travail de ces députés dans l’hémicycle.

Toute fois, l’observateur, partant des personnes enquêtées, souligne que les élus nationaux du Nord-Kivu et de l’Ituri peuvent se racheter à ces quelques mois qui restent avant les élections de 2023, s’ils ont cette bonne fois de travailler pour les intérêts de la population qui les avait mandaté.

Qui vivra verra

Les enquêtes continuent

La rédaction

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