Le Gouvernement congolais, à travers le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, a dévoilé la date du début de la convocation et l’organisation de la table ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo. L’ancien maire de la ville de Beni maître Achille Kapanga souhaite que les anciens animateurs élus qui sont en repos, reprennent leurs fonctions afin de terminer leur mandat.
Il a fustigé l’aspect non constitutionnel de la nomination des commissaires généraux en remplaçant des autorités policières et militaires. A l’en croire, nul part dans la constitution est écrit que les commissaires généraux doivent remplacer les autorités de l’état de siège. Il demande aux participants à ces assises d’écarter cette proposition qui semble venir de certains leaders des partis politiques.
Il l’a dit vendredi 11 août 2023. Cet avocat au barreau de la Tsopo pense que ces travaux devraient se dérouler dans une des provinces sous état de siège pour comprendre réellement ce qui se passe sur terrain. Toute fois, comme c’est une décision politique du chef de l’État, il indique que ces sont les résultats de ces travaux qui comptent plus.
Maître Achille Kapanga espère qu’après l’état de siège, tous les militaires se rendront aux différentes lignes des fronts. Il appelle la population à renforcer le mariage civilo-militaire.
Dans cette table ronde, il sera question de requalifier ou lever cette mesure exceptionnelle, instaurée depuis plus de deux (2) ans, dans la partie orientale en proie aux attaques meurtrières.
Dans une correspondance adressée aux Présidents du Parlement congolais, il a été indiqué que, ces assises vont débuter lundi 14 pour se clôturer mercredi 16 août prochain à Kinshasa, capitale de la RDC.
Il sied de rappeler que, l’état de siège avait été mis en place par le Chef de l’État Congolais, au Nord-Kivu et en Ituri, dans l’objectif de combattre les groupes armés négatifs actifs dans ces deux (2) provinces en proie de l’insécurité grandissante.
Plusieurs voix se lèvent jugeant cette mesure exceptionnelle improductive. Ainsi, la nécessité de la lever est réclamée par plusieurs couches de la population, dont les acteurs politiques et ceux de la société civile.
La rédaction