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Les membres de la délégation congolaise en séjour à Kapyemi Healing City dans le district Ougandais de Kagadi ont échangé en bâton rompu par OMUKAMA RUHANGA OWOBUSOBOZI BISAKA. Cet échange avec l’initiateur de la foi de l’unité a vécu de 22 heures du vendredi 14 à 2h du samedi 15 juin 2024 en sa résidence privée. Ce, en présence de l’évêque de cette foi en RDC, OMUKWENDA Bansenda Mumioka.

À l’intention de ses otes de marque congolais, « OMUKAMA RUHANGA OWOBUSOBOZI BISAKA » leur a expliqué largement l’origine de la « Foi de l’unité », son évolution dans le temps et ce qui le différencie avec d’autres religions.

S’agissant de l’origine, il a révélé que la foi de l’unité remonte le 11 juin 1929. C’est à la même date qu’était né son initiateur. À l’en croire, l’idée était partie d’une prise de conscience après avoir constaté et compris que les Occidentaux, en amenant leurs religions en Afrique, poursuivaient l’objectif d’étendre par imposition et faire gober leurs cultures traditionnelles aux Africains. Raison pour laquelle, après moult réflexions, il fallait mettre en place initiative qui prône et prêche les valeurs et traditions Africaines. Et cette initiative s’appelle la « Foi de l’unité » qui avait vu le jour en Ouganda, en district de Kagadi plus précisément à Kapyemi.

À propos de son évolution, il a été encore révélé à l’intention des membres de la délégation congolaise que avant que « Foi de l’unité » ne soit acceptée et autorisée de fonctionner sur l’ensemble de la République Ougandaise, son créateur avait réussi à surmonter plusieurs difficultés. De l’emprisonnement passant par la fermeture des portes d’églises dites « ITAMBIRO » à l’interdiction formelle du fonctionnement de toutes les activités, voilà ce qu’avait enduré le créateur de la « Foi de l’unité » qui, plus tard obtiendra l’autorisation de fonctionnement de la part du gouvernement ougandais. Ce qui la permettra de s’étendre sur l’ensemble du territoire Ougandais avant de franchir les frontières pour embraser quelques pays Africains et Occidentaux. Depuis 44 ans, la « Foi de l’unité » de « OMUKAMA RUHANGA OWOBUSOBOZI BISAKA » guéri des maladies de manière gratuite ; ce qui l’a valu une adhésion massive et au bout de 95 ans d’existence, elle compte des milliers et des milliers de fidèles qui sont parsemés à travers le monde dans 400 églises dites « ITAMBIRO » déjà rendu opérationnelles.À l’heure actuelle, a-t-il poursuivi, la « Foi de l’unité » est à quelques étapes d’obtenir l’autorisation officielle d’être enseignée dans toutes les écoles Ougandaises. Avant de clôturer ce point sur l’origine, OMUKAMA RUHANGA OWOBUSOBOZI BISAKA a précisé que la « Foi de l’unité » a déjà instituée sa propre bible contenant 23 commandements et qui est déjà validée par le gouvernement ougandais.

Quant à la différence entre la « Foi de l’unité » et d’autres églises, il a, dans son bref discours, a évoqué certains aspects qui différencient la foi de l’unité à d’autres églises à travers le monde. « OMUKAMA RUHANGA OWOBHUSOBHOZI BISAKA » a parlé essentiellement de quatre (4) aspects pour le cas sous examen.

En premier lieu, il a évoqué la différence liée aux dates de naissance des « DIEU(s) » que nombreux vénèrent selon l’appréciation. D’après lui, la date de naissance du Dieu « OUKAMA RUHANGA OWOBHUSOBHOZI BISAKA » est bien tracée, demeure la même et c’est le 11 juin. Par contre, les avis divergent selon les considérations et convictions des uns et des autres, par exemple pour ce qui est de la date de naissance de Jésus Christ. À l’en croire, si les uns considèrent que Jésus Christ était né le 25 décembre, d’autres cependant, pensent qu’il était né le 17 Avril et avec le temps, renchérit-il, d’autres nouvelles dates pourront être données pour le même événement. Voilà qui fait la première différence entre la foi de l’unité et d’autres églises.

La deuxième différence, a-t-il poursuivi, c’est la clarté et la traçabilité de la lignée généalogique. Se référant toujours au cas précis de Jésus Christ, il a fait voir que sa lignée et la vraie adresse de ses parents ainsi que de ses arrières parents ne sont pas clairement définies. En revanche, l’adresse fixe du Dieu de la « Foi de l’unité » et celle de toute sa lignée sont bien connues. Donc, contrairement aux autres églises, s’il faut voir le « Dieu » de la « Foi de l’unité » et connaître sa lignée, faudra-t-il arriver sans conditions à Kapyemi Healing City, la terre sainte dans le district Kagadi en République de l’Ouganda. D’ailleurs, toujours à l’en croire, plusieurs estiment que Jésus Christ est un enfant hors mariage. Voilà un autre aspect de différence entre la « Foi de l’unité » et d’autres églises.

« OMUKAMA RUHANGA OWOBHUSOBHOZI BISAKA » a troisièmement fait voir que la bible en elle-même est une source de la division en ce sens qu’à la suite de son contenu plusieurs églises ont vu et continuent à voir le jour à travers le monde. Toujours à l’en croire, tout initiateur d’une église assure s’être appuyé sur la bible. Quelle bible dont le contenu peut-il faire objet d’une contradiction conduisant à des interprétations, contradictoires et taillées sur mesure, s’est-il interrogé. Bref, que de fédérer les personnes qui la croient, la bible ne fait que les diviser. En plus, la bible dont est question n’est signée par les auteurs et tout document sans signature est dit « Tract ». Et donc, la bible sur laquelle s’appuient les églises est ni moins ni plus est « tract » car ne portant pas de signature. Pendant ce temps, la foi de l’unité a sa propre bible dont l’auteur est bien connu et est publiée dans une maison d’édition bien identifiée. L’auteur étant bien identifié, si l’une de ses écritures fâche, la personne lésée peut être en droit de saisir la justice. Ce qui ne peut se faire pour d’autres religions car les auteurs des bibles sur lesquelles elles se réfèrent ne sont légalement connues.

Le dernier aspect de différence qu’il a abordé est lié à l’acte de baptême. Pour lui, chez l’homme blanc le baptême est un acte similaire au fait de donner de nom à son enfant. Malheureusement un acte que le même homme blanc est venu imposé en Afrique alors que le simple fait de donner un nom à son enfant ne pouvait faire objet d’événement, a conclu « OMUKAMA RUHANGA OWOBHUSOBHOZI BISAKA ».

Prenant la parole à leur tour, les membres qui composent la délégation de la RDC ont d’abord formulé un message de remerciements à « OMUKAMA RUHANGA OWOBUSOBOZI BISAKA » pour l’invitation leur adressée afin d’arriver à Kapyemi Healing City avant de formuler aussi des questions nécessitant une bonne compréhension, lesquelles questions ont été balayées par leur interlocuteur.

Avant de boucler leur tête-à-tête, les deux parties en face ont convenu de se rencontrer prochainement dans le même exercice.

Pour rappel, plusieurs congolais se séjournent depuis dimanche dernier pour participer à la cérémonie de commémoration du 95ème anniversaire de naissance de OMUKAMA RUHANGA OWOBUSOBOZI BISAKA. Ils étaient évalués à plus de soixante (60) personnes qui ont pris part à cette cérémonie pour le compte de la RDC. Elles ont été invité les unes depuis Kinshasa, Goma, Beni, Watalinga et les autres à partir de l’ituri.

Philémon Kachelewa depuis Kapyemi Healing City (Ouganda)

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