Nord-Kivu: très fâché contre la nomination d’un policier à la tête de chefferie de Bukumu bien qu’à titre intérimaire, le Notable Paluku Kisaka propose que « cette entité coutumière passe de la chefferie à un secteur que d’en arriver à un tel désordre administratif »
C’est un véritable sentiment de révolte que la nomination d’un policier pour assumer l’intérim du chef de chefferie de Bukumu en territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu a créé dans le chef de plusieurs acteurs socio-politiques originaires de la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Le cas d’espèce est celui du Notable et député national honoraire Paluku Kisaka qui s’est exprimé au sujet de cette nomination faite par l’administrateur du territoire de Nyiragongo. En des termes très tranchants, l’ancien ministre de pêche et élevage sous le règne de Joseph Kabila a qualifié cette nomination d’un « désordre administratif ». Paluku Kisaka trouve « inadmissible qu’une entité coutumière soit dirigée par une personne qui n’est pas issue de la famille régnante et de surcroît un policier ».
D’après lui, « si le pouvoir en place estime que la situation de la chefferie de Bukumu devient impossible à gérer par la coutume et que celle-ci devient source, non seulement, de conflits permanents mais aussi de l’insécurité, la solution n’est autre que de passer de la chefferie au secteur qui est une entité susceptible d’être dirigée par des personnes venues de tout bord ».
En effet, le colonel Malosa Mboma Jean-Marie, a été nommé nouveau chef de Chefferie a.i de Bukumu en territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu.
C’est l’admininistrateur du territoire, le commissaire supérieur principal Iduma Molengo Patrick qui l’a annoncé ce vendredi 03 juin dans sa lettre adressée au nominé, à qui il a demandé de faire la neutralité entre les protagonistes et maintenir l’ordre dans cette chefferie devenue problématique.
Pour rappel, la chefferie de Bukumu fait face à des fortes tensions provoquées par les reports injustifié de l’intronisation d’un des mwami reconnu comme le chef légitime.
Philémon Kachelewa depuis Beni
A un secteur aussi n’est pas une solution durable car seule la politique qui gère cette dernière. Si la politique allait laissée ce qui sont chargé de le faire, ne doit pas être en conflit jusqu’à ce niveau. Voyons même la jeunesse qui est devenue aussi très concentrer et politiser, mais aussi ça crée un conflit entre ces jeunes.