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En une année seulement des élections en République démocratique du Congo(RDC), les partis politiques et des militants se rangent en ordre de bataille pour rafler des sièges à tous les niveaux. Le bloc uni pour la Renaissance et l’émergence du Congo (BUREC), parti de Julien Paluku Kahongya ministre congolais de l’industrie s’y prépare également.

Dans une exclusivité avec Kivuactualités.com ce samedi 11 juin 2022 , Philémon Matumo analyste politique et exécutif adjoint en charge des questions politiques au sein du BUREC en ville de Butembo, au Nord-Kivu est revenu sur plusieurs questions qui restent d’actualité au pays. Il s’agit notamment des questions électorales et sa famille politique ainsi que des journées villes mortes organisées par des groupes de pression.

Philémon Matumo est-il redoutable en 2023 dans la ville de Butembo ?

Trop jeune mais courageux, Philémon Matumo s’est déjà taillé un nom dans la ville commerciale de Butembo, au Nord-Kivu. Pendant plusieurs années, il a milité pour le jeune parti politique avec l’idéologie de Julien Paluku Kahongya actuellement ministre congolais de l’industrie. Visiblement, M. Matumo se met aussi en ordre de bataille pour booster les problèmes des populations de Butembo. Toutefois il est difficile aujourd’hui de donner le bilan du très célèbre Matumo. Plusieurs membres de la cellule de Communication du bloc uni pour l’émergence et la renaissance du Congo, l’homme au coeur humanitaire a également taillé ses acolytes et chanteurs pour rafler des sièges en 2023.

« Au fait comme vous le savez, le BUREC est un parti qui prône la prospective politique idéologique reçue de notre autorité morale Julien PALUKU KAHONGYA. La prospective consiste à anticiper les évènements avant que ces derniers ne vous imposent leurs logiques. Le BUREC avait déjà commencé avec les préparatifs des élections depuis la fin des élections de 2018-2019. Pour ce faire, le congrès tenu à Bukavu fin 2021 c’était un signal fort qui avait été donné aux responsables du parti dans différentes entités où le BUREC est implanté sur toute l’étendue du territoire national. A ce stade, le BUREC prépare ses ambitieux, il forme les jeunes à partir des structures d’appuis dont l’UJB et l’UFB, le BUREC a déjà un projet de société magnifique pour la Renaissance de la RDC et c’est ce projet que nous continuons à vendre le mérite auprès des électeurs qui jusqu’à preuve du contraire l’accueillent très bien, pour les préparatifs, le BUREC est entrain de tisser des bonnes relations avec la base plus particulièrement dans la ville de Butembo et c’est sans trompettes ni bruits. Bref les préparatifs vont bon train et nous sommes très confiants », a expliqué Philémon Matumo.

Et d’ajouter que :

« Vous savez, seuls les électeurs nous connaissent plus que nous-mêmes. J’ai la chance d’être un petit né à Butembo, et tout le monde connaît bien mon évolution politique auprès de l’autorité morale Julien Paluku Kahongya chez qui nous sommes entrain d’apprendre la politique pratique après nos études en sciences politiques à l’université de Kinshasa où nous avions obtenu notre diplôme en sciences politiques en septembre 2009. C’est pourquoi on ne saura pas dire qu’on est potentiel où pas, mais nous avons des rêves, parmi lesquels représenter et défendre les intérêts de notre population au niveau de Goma où passent tous les enjeux politiques. Et, donc il appartiendra à la population de Butembo, mes frères et mes sœurs de porter leurs choix sur notre personne car nous votons c’est que nous sommes et la population de Butembo ne pas naïve, elle a droit à une bonne représentation pour protéger les intérêts de chez nous et de la nation. Le BUREC est un jeune parti politique mais vieux de plusieurs années avait dit un jour JPK. Et donc, je ne doute pas un seul instant que le BUREC constitue une force incontournable au sein de l’Union sacrée. La force en politique ne se détermine pas par les nombres d’injures ou le nombre d’années, plutôt elle se détermine par le nombre des ses élus à tout les niveaux des scrutins. Et donc aujourd’hui le BUREC est fière de son score de 2018-2019, mais nous avons le devoir de donner au BUREC un groupe parlementaire complet et si on pouvait seulement lui ajouter les élus de Butembo et Beni ville comme vous le savez nous n’avions pas eu d’élus dans ces entités, et nous avons la ferme assurance que les électeurs de Butembo et Beni ont compris que Julien Paluku avait mis à leurs dispositions des meilleurs candidats qui, malheureusement ça n’a pas été parce que des personnes males intentionnées avaient détournées le choix du peuple, et certains étaient déjà sous le coup de l’intoxication hors norme. Nous appelons la population à nous faire confiance, à faire confiance au BUREC, car tout ce que nous faisons pensons et disons c’est à l’intérêt du peuple, jamais nous ne serons du côté où le peuple sera perdant, pour dire que nous serons du bon côté juste pour protéger leurs intérêts. Quant aux échéances électorales, nous sommes très disposé à servir le peuple en qualité de député provincial, et pour y parvenir j’ai besoin de tout le monde pour conquérir et jouir ensemble. Ainsi, prochainement, lors de l’enrôlement, allons nous enrôlés massivement car Butembo et Beni ne méritent pas 4 et 2 sièges, il est possible que si on ne cède pas aux intoxications de ceux qui ne veulent pas voir la prospérité des nos villes et vous découragent à aller vous enrôler massivement. Moi je vous supplie d’aller nous enrôler massivement et il est possible de quitter à 4 et 2 sièges pour 7 sièges en ville de Butembo et 5 sièges pour la ville de Beni. Faisons la politique rationnelle comme les autres tribus et communautés et non la politique des sensentionelles et d’émotions », a-t-il laissé attendre.

Pourquoi Matumo ne compte pas sur les journées villes mortes en ville de Butembo ?

« Nous comprenons les douleurs des nos habitants des zones en conflits, mais nous sommes aussi conscients que les journées villes mortes ne nous apporteront jamais solutions aux crises récurantes que nous connaissons dans la région. Pour notre part, en tant que analyste, nous avons suggéré aux organisateurs des journées villes mortes qui à la limite ont déjà montrer leurs limites, ainsi nous sommes de ceux qui pensent qu’il faut un changement d’approches et même de méthode. L’enemi, après nous avoir oté des vies humaines de nos Frères et sœurs, il veut aussi asphyxier notre économie c’est visible et tout le monde le voit. En effet, les journées villes mortes qui nous apporteraient soulagement, malheureusement elles nous apportent galères et souffrances, comme qui dirait que nous voulons étranglés par nos propres mains la petite économie qui nous reste. C’est pourquoi, nous avons dit que les revendications sont nobles mais males orientées car ça fait souffrir davantage nous habitants de Butembo et de nos frères déplacés de Beni, et partout ailleurs où l’emmeni dessime des vies humaines. Étant représenté au sein du parlement par nos élus, c’est sur eux que l’on exercerait plus de pression ou alors si nous voulons trouver solution par nous même engageons nous au sein des FARDC et là on mènerait la lutte en tant qu’acteurs actifs », a-t-il précisé.

Le BUREC, une force incontestable?

Avec 10 députés nationaux, 18 élus provinciaux et 1 sénateur, le BUREC de Paluku est une grande force politique, mieux une véritable machine politique. Pour sa première participation aux élections de 2018, le parti de l’actuel ministre de l’Industrie avait obtenu 10 députés nationaux, 18 députés provinciaux, 1 sénateur. D’ailleurs, le questeur adjoint de l’Assemblée nationale, victime autrefois d’un accident cardiovasculaire, est bel et bien membre du BUREC.

Et par rapport aux Assemblées provinciales, le BUREC a dans ses rangs 8 députés provinciaux au Nord-Kivu, 5 en Ituri, 1 à la Tshopo (rapporteur de l’Assemblée provinciale), 1 à au Bas-Uele ( rapporteur de l’Assemblée provinciale) et compte aussi un ministre national et des ministres provinciaux.

Par ailleurs, le regroupement politique AABC où Julien Paluku est autorité morale compte 20 députés nationaux, 43 députés provinciaux, 2 sénateurs, 1 gouverneur (Nord-Kivu), 1 vice-gouverneur (Kwango). A cela, il faut ajouter deux ministres au sein du gouvernement de la République et 01 mandataire de l’État.

Magloire Tsongo depuis Goma

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