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Des voix se lèvent pour dénoncer le blocage par l’Office national des produits agricoles ( ONAPAC) Beni au Nord-Kivu de plus de 500 tonnes de café destinées à l’exportation en Ouganda.

Parmi les mécontents, monsieur Jules Mathé, émissaire provincial du parlement des jeunes dans le grand Nord-Kivu, qui s’insurge contre l’attitude téméraire du directeur de l’ONAPAC Beni, qui refuse d’appliquer l’instruction du gouverneur militaire, Constant Ndima, autorisant la libération de la cargaison bloquée.

Selon ce défenseur des droits humains, l’autorité provinciale a demandé depuis le 10 mai 2022, à cet office de délivrer les documents nécessaires aux entreprises agricoles concernées afin de faciliter l’évacuation de leurs produits vers l’Ouganda.

Jules Mathé constate que l’instruction du gouverneur militaire du Nord-Kivu n’est pas appliquée par le directeur de l’ONAPAC Beni puisque les 500 tonnes sont toujours bloquées.

 » La lettre du gouverneur militaire du Nord-Kivu, général Constant Ndima demandant à l’ONAPAC d’autoriser la libération des tonnes de café bloquées a été copiée à plusieurs personnes notamment à la FEC, au maire Muteba Kashale Narcisse, aux exportateurs,… mais depuis le 10 mai cette lettre est foulée au pied par le responsable de l’ONAPAC Beni. Ça nous inquiète puisque la lettre de l’autorité est sabotée,… », a-t-il expliqué tout en annonçant que les 500 tonnes de cafés restent encore bloqué.

 » Vous imaginez que c’est l’économie qui est mise en péril par l’ONAPAC et vous voyez combien des ménages seront pénalisés à cause de cette attitude de l’ONAPAC », s’est-il exclamé.

Pour l’émissaire provincial du parlement des jeunes dans la partie Grand Nord de la province du Nord-Kivu, ce blocage ne favorise pas un bon climat des affaires. Il demande aux responsables à tous les niveaux d’activer toutes démarches pour que le directeur de l’ONAPAC Beni qui veut s’obstiner puisse libérer la cargaison de café bloquée.

Depuis plusieurs mois, un conflit oppose les exportateurs des produits agricoles notamment les cafés et Cacao à l’ONAPAC autour de certaines taxes.

Jonathan Kataliko depuis Beni

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