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Après la suspension des opérations d’importation et d’exportation via la frontière Mpondwe-Kasindi par la fédération des entreprises du Congo, FEC Butembo-Lubero pour décrier l’insécurité sur les routes Kasindi-Kasindi-Butembo et Butembo-Bunia-Kisangani, Il s’observe maintenant une crise alimentaire dans différents coins de la région de Beni-Butembo au Nord-Kivu.

Considérés comme dernières victimes de la décision du patronat congolais, Groupement Butembo-Lubero, les passibles citoyens n’espèrent pas à une solution urgente étant donné que ladite mesure n’a pas été située dans le temps.
À l’heure qu’il est, ce ne sont pas seulement les conducteurs qui en pâtissent, plutôt toutes les couches de la population.

Alors que l’insécurité a occasionné plusieurs déplacements de la population vers des endroits jugé sécurisés, la FEC Butembo-Lubero a aussitôt aussi annoncée la suspension des opérations d’importation et d’exportation. Ce qui s’apparente à une deuxième guerre à laquelle fait face la population, en plus des massacres perpétrés par des rebelles ADF. Car, les conséquences sont désormais très fâcheuses. Les prix des différents bien manufacturés, même de première nécessité ont tellement galopé. À force de maintenir la suspension des mouvements des véhicules, cette hausse des biens va s’accentuer. Et, dans tous les cas, c’est la population qui en sort victime. Ainsi donc, la levée de cette mesure pourra avoir un impact positif sur le quotidien de la communauté locale meurtrie de Beni-Butembo.

Il faut rappeler que, ce mardi 12 juillet c’est le deuxième jour depuis que la mesure de la FEC a été instaurée.

David Akilimali

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