Le refus pour le M23 de libérer le sol congolais à Rutshuru dans le Nord-Kivu, est une leçon aux Congolais tout entiers. D’ailleurs, la RDC en a eu pour son propre compte, d’autant plus que les dirigeants de ce pays ont beaucoup amadoué ces rebelles Rwandais du M23 sur le sol Congolais, comme s’il était un groupe armé local.
Voilà ce que pense le chef des travaux Strong KAGHENI KAMBALE, cadre du PPRD à Butembo. Sa déclaration fait suite au refus du M23 de quitter ses nouvelles positions dans le Rutshuru, tel que arrêté par le sommet de Luanda en date du 23 novembre 2022.
Selon le CT STRONG, cette leçon à tirer du gros dos affiché par le M23 et son mentor le Rwanda, devrait au besoin révolter les Congolais, afin de prendre leur destin en main, et se choisir des bons dirigeants aux élections de décembre 2023.
« Le gouvernement Congolais par le biais de son ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula, réaffirme pour la Nième fois de protéger sa population et l’intégrité du territoire national. Il a fait taire de gré la défense légale et légitime de la RDC. Mais aujourd’hui profané, le territoire national est devenu un dépotoir du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi, du Kenya, de la Tanzanie ainsi que des organisations à l’instar de la communauté internationale via la Monusco et l’EAC, qui ont assiégé la RDC par leurs troupes, malheureusement dans le seul objectif de retrancher une portion du territoire en faveur des inconnus », alerte le politiste chef des travaux STRONG KAGHENI.
Selon lui, tous les pays agresseurs de la RDC, sont des marionnettes de la communauté internationale.
C’est ainsi que ces pays profitent, selon ce cadre du parti de l’homme de Kingakati, de la faiblesse des dirigeants au sommet de l’État Congolais, de l’opportunisme de la classe politique ainsi que du mangue de patriotisme des Congolais ; pour marcher et cracher sur la RDC, bref humilier le pays de Lumumba.
Enfin, STRONG KAGHENI pense que les Congolais doivent sanctionner le régime actuel lors des prochaines élections, car selon lui, cette mandature n’a été célèbre que dans le tâtonnement ainsi que l’amateurisme. C’est à la suite de cette faiblesse, qu’une rébellion étrangère s’est chargée de l’administration d’une partie de la RDC pendant plus d’un semestre sans y être délogée ; et de surcroît dans une province sous l’état de siège, s’exclame cet acteur politique de l’opposition !
Rappelons que c’est en date du 15 janvier que le M23 devrait quitter ses positions dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, conformément aux assises du mini-sommet de Luanda, sous la médiation de l’ancien président Kenyan Uhuru Kenyatta.
5 jours après, ces rebelles n’ont bougé d’aucun centimètre. Entretemps, une accalmie s’observe sur toutes les lignes de front entre les FARDC et le M23.
Ghislain Lukambo depuis Butembo
Tous cella nous faira une leçon