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La situation qu’a fait subir un militaire de l’armée régulière à deux compatriotes de la chefferie des Watalinga plus précisément en localité de Bovata n’a pas laissée indifférent le député national honoraire Boris Maelezo.

Blessé par balles mortellement et grièvement, ce digne fils de la région de Beni, à côté d’autres, s’est activement mobilisé afin que ces deux victimes de la barbarie du militaire FARDC soient évacuées vers les hôpitaux spécialisés pour y bénéficier des soins appropriés et de qualité. En plus de deux personnes blessées le mercredi dernier par le militaire incontrôlé, la nécessité d’évacuer l’autre personne blessée lors de la dernière incursion des rebelles ADF en localité de Kikura dans le secteur de Ruwenzori était aussi pressante pour une bonne prise en charge médicale aussi. Dieu aidant, la voix de l’élu du territoire de Beni honoraire a été écoutée par la MONUSCO qui a accepté de les évacuer par avion pour leur prise en charge par le comité international de la croix rouge (CICR) à Goma.

Bonjour chers frères.
Nos démarches pour l’évacuation des nos victimes de Buvata Lutakila viennent d’être concluantes. Les victimes viennent d’être évacuées par la Monusco et seront prises en charge par le CICR à Goma », a fait savoir Honorable Boris Maelezo via un bref message rendu public sur les réseaux sociaux avant d’inviter d’autres compatriotes originaires de cette partie du territoire national se retrouvant sur place à Goma de se joindre à ces victimes.

« Nos frères des Goma ,merci de les apporter l’appui nécessaire pdt leurs séjours a Goma. Merci a vous tous qui ont participé a ces démarches », a-t-il conclu.

En effet, une fusillade a fait trois (3) morts, mercredi 2 mars 2022, dans la chefferie de Watalinga, territoire de Beni, province du Nord-Kivu.

Il s’agit d’un soldat des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) du 2103ème régiment basé en localité de Buvata qui s’est suicidé après avoir tué son chef et un civil. Il a aussi blessé par balles deux autres civils qui ont été dépêchés à l’hôpital de Kamango pour des soins appropriés. L’état de santé des victimes étant critique, elles ont été dépêchées à Goma sur intervention de la MONUSCO pour leur prise en charge par le CICR.

Pour rappel, le 9 février dernier, un autre militaire FARDC s’était donné la mort après avoir tué sa femme et deux autres membres de sa famille, en cellule Laho, quartier Benengule, commune de Beu, ville de Beni.

Des sources militaires attribuent ce comportement aux traumatismes dont peuvent être victimes les militaires réguliers engagés dans les opérations de traque des groupes armés dans la région de Beni-Ituri. La détraumatisation serait le principal remède pour faire face à cette attitude suicidaire.

Philémon Kachelewa

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