Le député provincial du Nord-Kivu Ngwali Bertrandus dit avoir constaté que la résurgence des violences perpétrées par les rebelles du mouvement du 23 mars ( M23) dans les terres de Rutshuru et Nyiragonogo ont fait oublié à l’opinion la poursuite des tueries des civils dans la région de Beni au Nord-Kivu notamment à Beu Manyama et à Bulongo où plus de 50 personnes ont été tuées par des rebelles ougandais de forces démocratiques alliées (ADF).
Selon lui, depuis la réapparition du M23, la situation sécuritaire qui prévaut dans la région de Beni n’inquiète plus le gouvernement Congolais moins encore des acteurs sécuritaires internationaux.
En effet, les mouvements terroristes, l’ADF, la codeco et le M23, sont entrain de jouer de façon à déconcentrer le peuple derrière son armée, les FARDC; à émietter les moyens; à créer une diversion et une Psychose au sein des congolais, surtout de la partie orientale du pays pour ainsi s’emparer d’une bonne partie du territoire national.
« Tenez, depuis la résurgence du M23, l’on parle moins de Béni et de l’Ituri et comme Conséquences les massacres se poursuivent à grande échelle à Beu-Manyama et à Bulongo et j’en passe », a-t-il expliqué.
Selon le député provincial Ngwali Bertrandus, il semble que les rebelles du M23 travaillent en collaboration et communique avec les ADF. Il appelle les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à lancer des opérations simultanées contre ces deux groupes armés.
« Entre-temps, tout laisse croire que ces branches terroristes travaillent comme des vases communicants. Pour ce faire, il est souhaitable, comme dans le Rutshuru et le Nyiragongo, que des assauts simultanés soient lancés pour éradiquer ce phénomène odieux qui endeuille la République, tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes et toutes les secondes », a dit l’élu du peuple.
M. Bertrand Ngwali appelle à l’unité de la population du Nord-Kivu pour vaincre les forces négatives qui déstabilisent la province.
« Restons souder, oublions les petits différends pour nous occuper d’abord de l’ennemi car unis sommes et resterons forts; divisés, nous allons en pâtir collectivement.
L’heure est grave », a conclu le député Bertrand Ngwali.
Philémon Kachekewa depuis Beni