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D’après Maître Achille Kapanga, porte-parole national de la COFEDEC, la décision du chef de l’État est un résultat des plusieurs rapports et recommandations des différentes structures de la société civile et même des députés nationaux et provinciaux.

« Nous pensons que, on ne doit pas totalement condamner ceux qui sont partis, ils ont fait leur travail à dépit de certaines failles, puisqu’ils n’ont pas pu maîtriser la situation sécuritaire sur terrain en l’Est parce que les tueries des civils continuent. Ceux qui viennent d’être nommés doivent comprendre qu’ils les sont dans des circonstances particulières car la cité frontalière de Bunagana est sous contrôle des territoires du M23 appuyé par l’armée Rwandaise, il y a état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, les massacres à Beni et en Ituri et des soupçons sur la présence des militaires Rwandais à la frontière de la RDC et la RCA, toutes ces questions sécuritaires doivent attirer l’attention de tout congolais », a dit maître Achille Kapanga.

Ce maire honoraire de la ville de Beni ajoute que comme il y a des nouveaux officiers nommés, ceux-ci doivent comprendre que les circonstances particulières dans lesquelles ils sont nommés les appellent à beaucoup travailler pour effectivement mériter la confiance du commandant suprême des forces armées de la République Démocratique du Congo.

« Le nouveau commandement de l’armée doit satisfaire la population par leur façon de travailler sur terrain. Cette nouvelle équipe doit tirer des leçons, des failles de leur prédécesseurs et aussi s’appuyer sur les points forts pour avoir un équilibre et savoir comment travailler, puisque c’est ne pas à dire qu’ils viennent recommencer l’armée à zéro, non », a-t-il fait savoir.

Il pense que les questions des détournements de fonds au niveau des rangs des militaires et bien d’autres questions sensibles internes dont il s’est réservé de commentaire devront également faire l’objet de l’attention particulière de cette équipe qui doit éviter de tomber dans les antivaleurs. Voilà pourquoi ils sont obligés de faire un équilibre pour bien travailler et afin restaurer la paix dans toutes les zones secouées par l’insécurité.

« En application du principe selon lequel il n’existe pas de mauvaises troupes plutôt de mauvais chefs, cette nouvelle équipe doit se sentir responsable de tout comportement des FARDC à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays. Toute réussite tout comme tout échec seront le résultat de leur commandement. En fin la population sur laquelle l’armée doit s’appuyer est appelée à soutenir et accompagner cette nouvelle équipe dont on attend l’œuvre et le fruit sur terrain, tout en sachant que la mission principale et constitutionnelle des FARDC c’est la sécurité du peuple et du territoire national » a-t-il conclu.

Bienvenu Katava

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