Dans une correspondance adressée au ministre national des affaires foncières avec plusieurs copies réservées aux autorités à tous les niveaux, maître Achille Kapanga, notable de la région de Beni, parle d’une situation confuse au sein de l’administration foncière circonscription de Beni ville.
« Nous nous referons aux dispositions pertinentes des articles 27 et 67 de la
Constitution de notre pays pour vous adresser la présente en rapport avec l’objet repris à marge et ce, en notre qualité de l’un des Notables de la Région pour y avoir exercé plusieurs hautes fonctions (Maire, Conseiller et Directeur des Cabinets des Ministres Provinciaux etc…).
D’après Maître Achille Kapanga, des différents rapports lui parvenus par différents canaux font état d’une confusion dans les attributions suivie de manque de collaboration doublée d’une cupidité qui semble pesée sur le bon fonctionnement de l’administration foncière en
Ville de Beni.
Cet ancien maire de la ville de Beni ajoute « les services s’entreccusent ; ce qui laisse croire qu’entre le Conservateur des Titres
Immobiliers et le Chef de Division du Cadastre s’installerait déjà une rupture de collaboration et de confiance avec effet sur les agents qui sembleraient dès lors se comporter en élections libres chacun agissant en privé avec l’un des Chefs des divisions pour tel ou tel autre intérêt; ce qui nous fait vivre douloureux et malheureux cas des morcellements illicites, spoliations d’espaces publics avec prolifération des cas des conflits fonciers au niveau des Parquets, Cours et Tribunaux; un malheur qui s’ajoute sur l’insécurité devenue pain quotidien dans la région de Beni ».
« Nous pensons qu’en votre qualité de patron de l’Administration Foncière sur
l’étendue du Territoire National en République Démocratique du Congo, il y a lieu de prendre urgemment des mesures qui s’imposent après vous être imprégné des faits
par vos services », a-t-il fait savoir.
Dans sa correspondance, Maître Achille Kapanga sollicite des mesures urgentes du ministère des affaires foncières.
« Cependant, les mesures administratives provisoires peuvent être envisagées par le secrétaire général, le gouverneur de province et/ou le Maire de la Ville de Beni qui nous lisent tous en copie pour sauver la situation avant que le pire n’arrive, d’autant plus que certaines sources renseignent que certains acteurs de la Société Civile qui prennent le risque de dénoncer les faits font l’objet de chasse à l’homme ; ce qui semble encore une fois de plus envenimer la situation », a-t-il indiqué.
Cet avocat au barreau de la Tsopo pense carrément que le ministre de tutelle devrait séparer ces deux jeunes chefs des divisions ou les remplacer par une nouvelle équipe qui pourrait réinstaller un climat de collaboration et d’éthique au sein de l’administration foncière en ville de Beni.
La rédaction