Le Notable Jonas Kasimba s’est mis à réfléchir profondément autour des manifestations organisées dans certaines entités de la province du Nord-Kivu pour exiger la levée de l’État de siège pour ses résultats non escomptés.
Dans sa pensée libre, tout encourageant les organisateurs de ces genres des manifestations, ce digne fils de l’Est de la RDC les a appelé de continuer à donner de la chance à cette décision prise par le chef de l’État instituant le régime spécial pour arriver, dans la mesure du possible, à mettre fin aux atrocités dont sont victimes les populations civiles de l’Est de la RDC.
Car, explique-t-il, le président de la République entant que garant de la nation ne peut prendre une mesure vouée à l’échec étant donné que le pouvoir public ne peut échouer.
Il recommande ainsi aux organisateurs des manifestations de proposer une autre alternative car en voulant montrer en face du monde que le chef de l’État avait mal réfléchi, Kinshasa ne concédera pas.
Voici donc l’intégralité de la pensée libre du Notable Jonas Kasimba sur les manifestations anti-État de siège :
« J’encourage le courage dont vous faites preuve.
Néanmoins, je vous prie de comprendre que l’autorité de l’Etat, dont le Chef de l’Etat est le garant, n’a jamais été instauré pour échouer.
Au demeurant, l’Etat de siège ne peut pas être levé au motif qu’il a échoué parce qu’il a été institué par un pouvoir public qui est appelé à réussir. C’est en effet ça la mission même de l’Etat, rétablir l’autorité de l’Etat…
Je vous prie de faire une autre proposition au pouvoir, sinon Kinshasa ne vous concedera pas le fait de dire que le chef n’avait pas bien réfléchi sur cette question de l’Etat de siège. Le chef est toujours jaloux de sa chefferie.
Juste une pensée pour votre démarche », fin de citation.
06 Mai 2021, le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi avait nstauré le régime d’exception de l’État de siège dans la partie Est de la RDC plus précisément en provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Par ce régime, l’administration civile était remplacée par l’administration militaire.
L’objectif étant de mettre fin aux massacres des civils perpétrés par les rebelles de forces démocratiques démocratiques et alliés (ADF) et leurs collaborateurs.
Depuis lors certaines voix se lèvent pour décrier les résultats mitigés de ce régime. Raison de l’organisation des manifestations de protestation par des mouvements citoyens et groupes de pression pour exiger sa levée. Le cas récent est celui de la ville de Beni où des violentes manifestations ont été organisées, lundi 24 janvier dernier, au cours desquelles un militant du mouvement citoyen lutte pour le changement(LUCHA) a été assassiné par un élément de la police à côté de plusieurs interpellations.
Philémon Kachelewa