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Les habitants de la ville touristique de Goma, au Nord-Kivu sont descendus dans la rue ce lundi 31 octobre 2022 pour dénoncer la complicité de la communauté internationale dans l’occupation des plusieurs localités du territoire de Rutshuru par les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda.

Dans ces nouvelles manifestations, l’on a remarqué la présence des membres du « Mouvement de Fraternité », une structure qui combat contre les anti-valeurs à la République Démocratique du Congo. Selon Adeline Masika Matabishi, coordinatrice de ce mouvement, la seule option pour contraindre les rebelles du M23 et les forces de défense Rwandaises est l’application de l’article 63 de la constitution congolaise. A l’en croire, Kinshasa doit organiser une formation accélérée pour sécuriser les zones menacées par les terroristes du M23 dans le territoire de Rutshuru et généralement toute la province du Nord-Kivu.

« […]Comme un peuple et une nation, nous soutenons et encourageons notre gouvernement dans toutes ses démarches pour ramener la sécurité à l’Est. Cependant, nous réitérons à la communauté internationale pour la énième fois l’implication du Rwanda et l’Ouganda dans l’instabilité de la RDC tout en leur demandant de sanctionner ces deux pays. Nous ne voulons pas l’ingérence dans notre pays. Pour ce, le gouvernement doit former la jeunesse et surtout appliquer l’article 63 de notre constitution pour finir avec la question de l’effectif », a-t-elle précisé.

Il sied de préciser que la manifestation du lundi à Goma est la première depuis que les aglomerations de Kiwanja et Rutshuru sont passées entre les mains de rebelles du M23. Sur place, les rebelles ont instauré leur administration et menacent de poursuivre leurs actions dans plusieurs coins de la province du Nord-Kivu.

Magloire Kambale depuis Goma

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