Notable de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), précisément de la région de Beni-Butembo, Maître Achille Kapanga a été, lundi 26 septembre 2022, l’un des invités de l’émission « CARREFOUR » de la Radio Télévision Groupe l’Avenir (RTGA) Kinshasa qui est essentiellement revenue sur les revendications à la base de deux journées ville morte décrétées sur l’ensemble de la province par la Coordination Provinciale de la Société Civile du Nord-Kivu ainsi que les mouvements citoyens et groupes de pression dont le départ de la MONUSCO, la fin de l’État de siège et la reprise de la cité frontalière de Bunagana.
Répondant à la question précise sur l’opportunité ou non de lever l’État de siège tel que voulu par les organisateurs de la manifestation, l’invité de la RTGA a été formel et droit dans ses bottes, assurant qu’ayant montré ses limites et surtout son inefficacité sur terrain, le régime d’exception instituée par le chef de l’État mérite être levé. Il a fondé sa prise de position sur le cas d’espèce récent de l’évasion spectaculaire de plus de 800 prisonniers de la prison centrale de Butembo-Kakwangura en plein en État de siège. Raison pour lui d’inviter à son tour le Président de la République et Commandant suprême des FARDC de lever simplement l’État de siège car, explique-t-il, il n’est bon d’habituer la population à vivre avec des militaires, leurs places étant dans des casernes qui, du reste constituent leurs sites d’hébergement appropriés.
« Quand on dit que l’État de siège a amélioré, moi je dis qu’il faut arriver sur terrain. C’est bon quand on fait des rapports mais j’ai toujours dit que quand un officier fait un rapport, il doit établir un rapport qui couvre les bêtises de ses collaborateurs. Mais quand c’est un rapport de la société civile, là on dit que c’est un rapport neutre qui fait ressortir quelque chose de vérité. Un exemple simple de la prison de Butembo-Kakwangura, on est sous État de siège, la milice vient si on peut appeler ça ADF, ils opèrent calmement et bonnement, ils rentrent calmement sous État de siège, il n’y a aucun obstacle. Maintenant aujourd’hui les conséquences de cette situation sont entrain d’être vécues à Butembo. L’insécurité a accrue puisque tous ces bandits là qui ont été libérés se sont dissimulé dans la population. Pourquoi sous État de siège là où on voit que c’est l’armée et la police qui administrent ? On vient, on opère mais il n’y a rien qui est fait. Est ce que ça c’est un point positif ? On ne doit pas quand même habituer la population à vivre avec des militaires, non ! Si non ça ne sera pas une vie aisée. Le militaire a sa vie, c’est dans les casernes », a fait savoir Maître Achille Kapanga.
D’après cet ancien maire de la ville de Beni, l’État de siège a failli à sa principale mission, celle d’éradiquer les groupes armés. À l’en croire, l’accroissement des recettes tel que venté par le président de la République est une mission tertiaire.
« Même si le chef de l’État a dit qu’il ya eu accroissement des recettes, ça sont des effets tertiaires parce que la mission principale est connue », a-t-il insisté.
En rappel, la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu ainsi que les mouvements citoyens et groupes de pression ont appelé la population de tout l’ensemble de la province à pouvoir observer, lundi 26 et mardi 27 juillet courant, deux journées ville morte pour exiger notamment le départ de la MONUSCO, la fin de l’État de siège et la reprise de Bunagana. Au premier jour soit lundi 26 septembre, l’appel a été observé seulement en ville de Goma où toutes les activités socio-économiques ont été paralysées alors que dans d’autres entités de la province tout a tourné presque normalement.
Cette action de ras-le-bol est initiée quelques jours seulement après le passage de la délégation conduite par le premier ministre congolais qui s’est séjourné à Bunia (Ituri) et à Goma (Nord-Kivu) dans une mission de réévaluation de l’État de siège.
Beni, Philémon Kachelewa
Nous sommes fatigué avec l’insecurité dans le dans le Nord-Kivu a mon avis l’état de siège n’est pas une solution la solution c’est avoir touche sur les susbtentielle du semeure de l’insecurité aujourd’huit nous avons deux principaux acteurs semeure de l’insecurité : les ADF et le M23 et nous savons les pays qui les sponsorise c’est le Rwanda et l’uganda. Nous demandons à la RDC de se considere comme un pays responsable.
On ne doit pas non plus encourager les militaires a se substituer à commerçants non. C’est trop leurs demandé