M23et Makenga au Nord-Kivu : le politologue Jonas Kasimba s’interroge sur le « crédit à accorder à la convention de 1951 relative au statut des réfugiés »

M23et Makenga au Nord-Kivu : le politologue Jonas Kasimba s’interroge sur le « crédit à accorder à la convention de 1951 relative au statut des réfugiés »

« Ce pays qui, il y a quatre-vingts ans, fut responsable des crimes les plus atroces du siècle, a aujourd’hui gagné les applaudissements du monde entier grâce à l’ouverture de ses frontières et la générosité avec laquelle il a pris et prend encore en charge le flot de réfugiés Syriens et d’autres nationalités ».
L’on en sait un peu plus sur des belles analyses relatives au statut des réfugiés qui, depuis plusieurs semaines s’attaquent à la République Démocratique du Congo.

Le politologue et notable de l’Est de la RDC, Jonas Kasimba en a fait un interrogatoire pour comprendre la situation entre le Rwanda et la RDC. Dans un tweet publié ce week-end, Jonas Kasimba s’est demandé si un Ex-rebelle avec statut de réfugié lui reconnu peut s’attaquer avec pompe à un État. Ici, il cherche à comprendre les réalités de la convention de 1951 relative au statut des réfugiés après les attaques du M23 et Soultani Makenga dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo.

« Quel crédit doit-on accorder à la convention de 1951 relative au statut des réfugiés casus d’un ex- officier FARDC devenu CNDP avant M23 et idenfié dans un camp de réfuge en Ouganda et qui revient avec pompe contre un État ami qui est la RDC », s’est-il interrogé. Mesquinement, les souvenirs sont parfois l’identité des étrangers mais le temps s’unit au souvenir. Il enfante des réfugiés que le passé abandonne et laisse sans souvenir. Visiblement, le politologue Jonas Kasimba a illustré certains généraux du mouvement terroriste M23 qui posséderait ce statut.

Que prévoit la convention de 1951?

La convention de 1951 relative au statut des réfugiés, un document juridique clé constitue la base du travail de l’ONU. Ratifiée par 145 États, elle définit le terme réfugié et énonce les droits des personnes déracinées ainsi que les obligations juridiques des États pour assurer leur protection. Le principe fondamental est le non refoulement selon lequel « un réfugié » ne devrait pas être renvoyé dans un pays où sa vie ou sa liberté sont gravement menacées. Ceci est actuellement considéré comme une règle du droit international coutumier. Cette convention et le Pacte mondial sur les réfugiés plus récent appellent tous les pays à la coopération pour trouver des solutions en faveur des réfugiés.

Malheureusement au Congo Kinshasa, certains réfugiés se sont substitués à des rebelles et bénéficient d’une protection internationale.

Kachelewa Philémon depuis Beni

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