Une bande des jeunes » drogués et manipulés », selon la jeunesse de Mangurijipa en territoire de Lubero a été appréhendé lundi 11 avril 2022, par la population puis transféré à la police Nationale Congolaise(PNC).
Cette dernière, poursuit notre source, se préparerait à perturber la cérémonie de remise et reprise prévue ce vendredi 15 avril 2022 entre le nouveau Chef du secteur de Bapere et l’ancien Kombi Nepanepa, qui a été suspendu par le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général Constant Ndima.
« Après que l’administrateur du territoire de Lubero adresse une lettre au chef sortant lui demandant de prendre toutes les dispositions utiles pour la remise et reprise avec le nouveau, prevue ce vendredi 15 Avril 2022, celui-ci avec la complicité d’une poignée des jeunes drogués et visiblement manipulés s’arrengent non seulement d’obstruer l’arrêté du gouverneur militaire du Nord-Kivu, mais aussi le programme de l’administrateur du territoire de Lubero relatif à l’installation du nouveau chef de secteur », peut-on lire dans la déclaration signée par la jeunesse de Mangurijipa, qui salue la vigilance de la population qui a déjoué cette manœuvre du chef suspendu.
« Heureusement cette bande de voyous a été vite maîtriser par un groupe important de la population qui souhaitent le changement et saluent l’arrêté du gouverneur militaire Constand Ndima pour sa décision que de fois louable pour un nouveau leadership qui incarne développement, l’unité et le vouloir vivre collectif pour tous groupements du secteur de Bapere » , poursuit la déclaration.
La jeunesse de Mangurijipa en secteur de Bapere salue la position de neutralité prise par la société civile et d’autres structures citoyennes.
« La société civile et la FEC Mangoridjipa se disent être apolitiques et prêtes à collaborer avec tout nouveau chef de secteur qu’il soit de n’importe quel groupement du secteur pour l’intérêt général du secteur », ont fait savoir les jeunes de Mangurijipa.
La structure juvénile s »étonne qu’au 21e siècle que les gens qui parlent une même langue (KIPIRI), même coutume, même sol se detestent même au prix du sang au motif que tel chef est de tel groupement et tel autre est de notre groupement pourtant tous sont du secteur de Bepere.
« Le tribalisme dans le secteur de Bapere est ridiculement honteux quand un chef qui n’est pas MUPIRI, tous les groupements parlent un même langage contre le non originaire, encore que quand c’est un des groupements qui a eu le privilège d’avoir un fils pour assumer ce poste, tous les autres groupements signent un pacte même avec le diable pour lui combattre », se sont-ils étonnés.
« La jeunesse encourage l’administrateur du territoire de Lubero pour son programme d’installation et lui demande de le maintenir », peut-on lire dans la conclusion de cette correspondance.
Philémon Kachelewa