Une véritable tracasserie à outrance des paisibles citoyens s’est installée depuis peu dans certains villages et axes routiers du territoires de Lubéro. Le cri d’alarme est sommé par l’homme du peuple Justin Nziali, un jeune acteur politique bien consommé dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
A l’en croire, cette tracasserie est orchestrée par les éléments FARDC commis sur certains points de contrôle en territoire de Lubero. Justin Nziali estime qu’il est plus urgent que les instances compétentes en matière de sécurité viennent au secours de la population.
Il a évoqué notamment le cas de BIRENDI-KINYATSI, une localité située sur l’axe BUTEMBO-LUOTU où les élément Fardc se livrent officiellement à la tracasserie de tous les usagers de cette route, même les piétons.
« Les militaires accusés exigent d’une manière obligatoire, 1000Fc par personne pour les piétons, 2000 Fc pour chaque moto et les conducteurs des véhicules déboursent à hauteur de 5000Fc pour accéder au passage. Un véritable calvaire imposé à la population », alerte Justin Nziali.
Notre source signale que le non paiement de la sommes exigée vaut un traitement inhumain, humiliant et dégradant de la part de ces militaires. Des cas de viols des femmes y sont également enregistrés.
« En effet, cette situation déplorable est entrain de s’observer pendant les heures vespérales, voir à partir de 15h30 dans ce ce milieu appelé BIRENDI. D’où l’indignation des la population des agglomérations BIRENDI-KINYATSI », ajoute cet acteur politique, potentielle candidat député provincial pour le compte du Burec dans le Lubero.
Abordé par votre site d’infos Kivu actualités, l’administrateur du territoire de Lubero confirme le fait. Le colonel Alain Kiwewe note que les militaires auteurs de cette tracasserie routière sont de la 31e brigade.
« J’ai pu vérifier cette information, je confirme que l’accusation est vraie. Le fonctionnaires délégué du Gouverneur dans cette partie du territoire m’a remonté toutes les informations. Les militaires qui ont érigé une barrière sur l’axe routier Butembo-Kyondo-Birendi-Kinyatsi, sont de la 31e brigade. Nous sommes entrain d’y travailler. Je promet de rencontrer le commandant de cette brigade. J’espère que d’ici 3 jours, nous auront une solution. Je l’ai contacté pour ça », a brièvement expliqué l’administrateur militaire du territoire de Lubero, le colonel Alain Tshiwewe.
Ainsi, au regard de la situation sus évoquée qui ne fait que s’empirer, Justin Nziali appelle les services de sécurité et l’administrateur militaire de Lubéro, à vite intervenir et répondre aux cris de détresse lancés par la population ; et que le poids de la loi pèse sur la tête des éléments auteurs de cette tracasserie, recommande -t-il.
Ghislain Lukambo Kasereka