L’autorité morale du parti politique « Leadership pour la Gouvernance et le Développement, LGD » en sigle séjourne depuis le matin du vendredi 20 Mai courant à New-York, capitale des États-Unis d’Amérique. Augustin Matata Ponyo a quitté Kinshasa jeudi 19 Mai dernier pour atterrir le matin de ce vendredi à New-York. Des sources concordantes et surtout proches de lui nous apprenons que c’est sur invitation du secrétaire général de l’ONU que l’ancien premier ministre congolais de 2012 à 2016 a fait le déplacement des États-Unis.
Le motif de son invitation n’est jusque-là connue de personne. Ce qui crée des suspicions et des commentaires qui courent dans tous les sens, surtout sur les réseaux sociaux. Si certains internautes pensent que Matata Ponyo se serait créé un prétexte pour se soustraire de la justice congolaise avec laquelle il a des ennuis, d’autres croient par contre à une invitation du secrétaire général de l’ONU avec qui il va échanger autour de la situation politique et surtout électorale en République démocratique du Congo(RDC).
Ce dernier point de vue est entièrement partagé par Monsieur Erickson Rutsuba. Ce haut cadre du parti politique LGD au Nord-Kivu signe et persiste que: « Notre président ne peut jamais et alors jamais se soustraire de la justice congolaise qui tente le créer des probelèmes dans des dossiers vides. Matata a été plutôt invité par le secrétaire général de l’ONU. Chose qui n’est pas moindre. Ils sont nombreux, les acteurs politiques congolais qui n’ont jamais reçu l’invitation de cette haute instance du monde. Matata est l’un des rares. Si Matata avait l’intention de se dérober, il ne rentrerait pas au pays lorsque la justice congolaise l’en avait besoin alors qu’il se retrouvait en Guinée », a fait Erickson Rutsuba haut cadre du LGD au Nord-Kivu.
S’agissant de l’interdiction à Matata Ponyo de quitter la ville province de Kinshasa pour l’étranger et/ou l’intérieur du pays, Erickson Rutsuba a été formel et tranchant en ces termes: « personne et alors personne ne peut l’interdire ou l’empecher de quitter le pays étant donné que l’invitation à la base de son déplacement émane de la plus haute instance du monde. Qui, dans ce pays pourrait-il opposer un refus à une invitation émise par le secrétaire général de l’ONU? », s’est-il interrogé ce cadre du LGD, assurant en passant « qu’après sa mission à New-York Matata Ponyo va regagner le pays afin de baliser le terrain pour sa prochaine élection comme président de la République à 2023 ».
Depuis plus d’une année, Matata Ponyo a fait face à la justice congolaise qui l’accusait d’être auteur intellectuel du détournement de fonds destinés au projet agro-industriel de Bukangalonzo et dans le dossier de la Zaïrianisation. Ce n’est qu’en Avril dernier que la cours constitutionnelle l’a blanchie mettant ainsi fin à toute poursuite judiciaire contre sa personne. Aussitôt, cet ancien premier ministre congolais a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo(RDC). C’était à l’issu du congrès organisé par son parti politique le Leadership pour la Gouvernance et le Développemnt(LGD). Annonce qui le mettra dans une situation peu confortable vis-à-vis de certains acteurs politiques qui ambitionnent de briguer la magistrature suprême.
Philémon Kachelewa depuis Beni