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Depuis plusieurs semaines, la partie Est de la République Démocratique du Congo est menacée par les groupes armés locaux et étrangers. Au Nord-Kivu par exemple, deux groupes armés tuent des populations civiles et pillent les biens des congolais.

Il s’agit notamment des rebelles du M23 et des forces démocratiques alliées (ADF). L’un opére dans la partie Sud et l’autre dans le grand nord de la province du Nord-Kivu. Cette semaine a été marquée par l’incursion des combattants du M23 dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo près de la ville touristique de Goma. Ici, l’on a assisté à un déplacement massif de la population.

En effet, plusieurs congolais et organisations ont réagi après la menace et le pointage du Rwanda par le gouvernement de la RDC. La dernière réaction est celle de Maître Jean-Paul Lumbulumbu, député provincial et vice présent de l’assemblé provinciale en congé du Nord-Kivu. Ce brillant élu du territoire de Lubero au Nord-Kivu appelle, non seulement, les congolais au sens patriotique pendant ce moment douleureux des combats, mais aussi la mise en application de l’article 63 de la constitution. Il estime que si tout dépendait de lui l’enrôlement au sein de l’armée nationale deviendrai obligatoire à partir de 18 1ks d’âge pour protéger le pays contre l’agression étrangère.

« L’article 63 de la constitution dit de la défense du pays un droit et un devoir sacrés pour tout citoyen. Si je pouvais, je rendrai obligatoire à 18 ans pour tous. Le Congo d’abord, la RDC et son peuple méritent respect. Soutenons les FARDC, la PNC », a-t-il laissé attendre.

En rappel, c’est depuis 24 Mai dernier que les forces armées de la RDC, FARDC s’affrontent aux combattants de la rebellion du M23 dans les groupements Kibumba et Buhumba (Nyiragongo) et Jomba et Kisigari dans le Rutshuru. Ici, l’on a signalé des pertes en vie humaines des tous les côtés à côté d’un déplacement. Une menace sécuritaire de trop qui s’active, en plus de la nébuleuse ADF auteure des massacres des civils ainsi que des incendies des villages et véhicules, causant les déplacements massifs de la population qui craint pour sa sécurité.

Philémon Kachelewa depuis Beni

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