Grève à l’EPST NORD KIVU II: les syndicalistes, les préfets des études et les inspecteurs sous menace du Proved
Décrétée depuis le 2 septembre dernier , la grève des enseignants est observée dans plusieurs écoles publiques de la province éducationnelle Nord Kivu2.
Si certains enseignants ont décidé de rester catégoriquement à la maison, les autres préfèrent faire la grève à l’école sans pour autant encadrer les enfants.
Cependant, l’heure est aux menaces et intimidations des grévistes, ce temps, de la part du Directeur de la province éducationnelle Nord Kivu2. Les syndicalistes, les préfets des études et les inspecteurs en sont victimes depuis un certain moment.
N’étant pas sur place à Butembo, le responsable de l’EPST NORD KIVU II a instruit certains préfets des études à procédé à l’ouverture des actions disciplinaire à l’endroit de tous les syndicalistes et enseignants grévistes. Dans le cas contraire, ce sont les préfets qui courent les risques d’être suspendus, menace le PROVED.
Cette décision risquerait d’agraver la situation, car elle n’est pas bien digérée par les enseignants et les chefs d’établissements.
« La grève est observée au niveau National. Il est injuste de sanctionner seulement au Nord Kivu alors qu’à Kinshasa le même mouvement de grève est encours. Aussi, la grève est un droit inaliénable. Il est consacré à l’article 39 de la Constitution de la RDC », ont confié les enseignants grévistes.
Cependant, les syndicalistes et les inspecteurs ne décolèrent pas. Ils disent prendre en témoins l’opinion publique, tout en réitérant que la grève est un droit garantie par la constitution. C’est pourquoi ils exigent à l’autorité provinciale de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, de « retirer » sans condition toutes les menaces à leur encontre.
Dans le cas contraire, les grévistes promettent de passer à une vitesse supérieure.
Entre-temps, toutes les provinces éducationnelles de la RDC semblent agitées actuellement, suite à la promesse du gouvernement, celle d’un ajout de 50 000 FC à la prime de chaque enseignant, et ce, avant la rentrée scolaire 2024 – 2025, promesse qui reste jusque là non tenue.
Ghislain Lukambo
