C’est un véritable sentiment de révolte qu’à suscité la mort de madame Alice Lyanya en ville de Goma au Nord-Kivu suite aux violences conjugales.
Les organisations non gouvernementales engagées dans la défense des droits de la femme se disent indignées par l’acte barbare perpétré par Monsieur Mwenze Kabugulu à l’endroit de sa propre épouse et haussent le ton.
Engagée dans la protection des droits de la femme, madame Nelly Lumbulumbu qui a exprimé aussi son affliction face à ce qui est arrivé à Alice Lyanya « invite les femmes à ne pas rester silencieuses dans des foyers cimetières ». À l’en croire, « une femme ne devrait pas supporter l’insupportable au nom des coutumes rétrogrades ». « Le foyer doit être un lieu de bonheur et non un cimetière », a-t-elle insisté. Elle invite, au même moment, « la justice de faire éclater toute la lumière dans ce dossier afin de décourager les violences conjugales dont sont récurrement victimes les femmes dans leurs foyers ».
Indignation partagé par madame Chantal Faida, activiste de protection de la femme qui qualifié cette mort « d’un meurtre de trop ». Elle réclame aussi un procès de flagrance du mari présumé coupable.
« Je suis choquée, je suis en colère, je suis indignée par rapport à ce meurtre conjugal. Une femme de trop qui meurt par violences conjugales est un acte interpellateur de nos autorités, surtout que l’alinéa 3 de l’article 14 de notre constitution consascre la protection de la femme aussi bien dans la vie publique que dans sa vie privée », s’est exprimée avec indignation madame Chantal Faida.
Mère de quatre(4) enfants et enceinte de 18 semaines, madame Alice Lyanya a été tuée par son mari jeudi de la semaine dernière en ville de Goma au Nord-Kivu. Le mari présumé auteur du meurtre l’aurait soumis à des violences conjugales pendant près de deux heures avant de constater son état de santé critique puis l’acheminer à l’hôpital où le personnel soignant n’avait que constater le décès.
Les sources de la justice ont confirmé l’arrestation pour enquêtes, dimanche matin, de monsieur Mwenze Kabugulu, époux de madame Alice Lyanya accusé d’être l’auteur du meurtre.
Philémon Kachelewa depuis Beni