Certains militaires de forces armées de la République Démocratique du Congo, FARDC sont accusés d’avoir vandalisé le centre Neuropsychiatrique, CEPIMA Ukandilama en ville de Butembo. Les faits se sont passés aux heures de la matinée de samedi 26 novembre vers 09 heures, après un assaut rebelle à la résidence du commandant second des FARDC axe sud de cette ville.
A en croire madame le psychologue Lydie, l’une des responsables de cette structure, plusieurs dégâts matériels et psychologiques ont été commis par ces militaires. En dépit des explications leurs fournis par la sentinelle que le CEPIMA ne reçoit que les malades mentaux, ces militaires ont détruits le portail du centre par plusieurs coup de balles. Aussi, une moto qui était près de la porte d’entrée a essuyée des tirs.
Selon les sources sur place, ces éléments FARDC disaient être à la recherche des Maï-Maï blessés, qui se seraient cachés ou soigner sur ce lieu, raconte notre source. Un cheking musclé a été mené dans toutes les chambres des malades, en dessous des lits et au plafond. Des vitres ont été méchamment brisées par les mêmes militaires, qui étaient tous armés. Rien de suspect n’a été trouvé, indique notre source.
Cette situation a encore réveillé le traumatisme chez certains malades mentaux, dont l’état psychologique était pourtant entrain de s’améliorer progressivement, regrette la psychologue Lydie.
Et comme si cela ne suffisait pas, ces militaires ont même bouffé la provision de certains malades et emporté un téléphone du garde malade.
Ainsi, le centre neuropsychiatrique CEPIMA Ukandilama, condamne ces actes inciviques commis par les militaires contre cette structure, qui prend en charge une catégorie spéciale des malades. Pour aujourd’hui, le CEPIMA accompagne psychologiquement et médicalement un effectif de 67 patients hospitalisés.
« Que le gouvernement et les responsables des forces de l’ordre et de sécurité songent à l’éducation de leurs éléments, dont la plupart se livrent aux anti valeurs et à la tracasserie des civiles innocents « , recommande la psychologue Lydie.
Sachez que le CEPIMA santé mentale est situé sur avenue Talihya numero 42, au 3e avenue derrière le lieu ciblé par l’assaut des assaillants, à 3 heures de samedi 26 novembre.
Ghislain Lukambo depuis Butembo
Les faits se sont passés et non les faits ce sont passés. On est dans la presse écrite, Monsieur.
Qu’entendez-vous par dégâts psychologiques?
Trop de fautes de grammaire, Monsieur le journaliste.