Beni-Liberté de la presse : un technicien modulateur tracassé par des militaires FARDC à Kasindi
Les militaires FARDC ont tracassé un technicien de maintenance de la radio CANAL VICTOIRE DU PEUPLEMENT (90.4Mhz) qui émet à partir de la cité frontalière de Kasindi, une frontière naturelle située dans le groupement des Basongora en secteur de Ruwenzori territoire de Beni (Nord-Kivu/RDC).
C’est à la piste connue sous l’appellation de Kamutsanga en voulant traverser la rivière Lubiriha pour la République de l’Ouganda où la scène a été vécue vers les heures vespérales du dimanche 18 septembre 2022 avec comme motif : (L’infortuné voulait capturer une photo à la frontière à plus ou moins 25 mètres d’un élément militaire). Les éléments militaires ont ravi le téléphone portable du nommé Mughisa Djay, alerte Me Muhindo Sikwaya Merveil qui appelle les services de sécurité à la retenue et au respect des droits des paisibles habitants.
« Nous avons reçu l’alerte selon laquelle des militaires qui sont commis à la garde de la frontière à la piste Kamutsanga sont entrain de tracasser pour recurrement la paisible population. La fois dernière s’était des militaires de l’auditorat inspection locale qui étaient vite corrigés et celà ne se répète plus. Voilà encore dans le chef des militaires de l’infenterie qui sont à la piste Kamutsanga qui ont pris un téléphone d’un technicien de la radio CANAL VICTOIRE DU PEUPLE sans aucune cause fondée. Alors ces militaires doivent savoir que même si nous sommes sous État de siège, la liberté de la presse est garantie à tous les niveaux, mais lorsque les militaires s’en mêlent en violant les droits des populations et les principes de la liberté de la presse ça devient très grave. Que le téléphone qu’ils ont ravi soit en tout cas remis. Et le militaire auteur de cet acte doit être poursuivi jusqu’à la dernière énergie », martele fort Me Muhindo Sikwaya Merveil inscrit au baron de l’Ituri.
L’Amicale de Journalistes du groupement précité, par le biais de son responsable Monsieur Fred Mastaki, condamne à son tour ce énième cas de violation des droits des journalistes des différentes chaînes de radios de Kasindi. Cette structure interpelle également la conscience des tenants des parcelles de pouvoir basés dans cette entité administrative enfin de voir comment dans la mesure du possible garantir la protection des professionnels du micro.
Georges Kizito depuis Beni
