
Une moto de marque HAUJIN toute neuve, c’est le cadeau qui a été remis à un militaire de l’armée régulière par le projet JIWE LANGU KWA USALAMA WA BENI. La cérémonie de remise officielle de cet engin roulant au caporal GBAYALA GBABESE Henri s’est déroulé ce vendredi 24 novembre lors d’une parade qu’à tenue le commandant du 2103ème Régiment militaire à Kamango, Chef-lieu de la chefferie des watalinga en territoire de Beni au Nord-Kivu. C’était en présence de plusieurs militaires venus de tous les coins de watalinga, Beniangala et Kikingi.

Pourquoi la reconnaissance du professionnalisme du militaire GBAYALA GBABESE Henri par JIWE LANGU KWA USALAMA WA BENI?
En effet, au mois de septembre 2023, les terroristes de forces démocratiques et alliés, ADF furent incursion à Kikingi, Chef-lieu de la localité portant le même nom en groupement Bolema dans le secteur de Ruwenzori. Alors que ces assaillants commençaient à tuer atrocement les paisibles, comme bien leur mode opératoire, le militaire brava la peur et ouvra le feu contre eux. Une bonne durée d’échanges des tirs, le vaillant réussi à mettre l’ennemi en déroute et le mettre hors d’état de nuir au point de neutraliser un élément du gang. Aucun civil n’eut été tué ni blessé encore moins une maison incendiée. Bref, grâce au professionnalisme de ce guerrier, les dégâts furent limités.
Quelques jours après l’événement, une mission conjointe commandement du 2103ème Régiment-projet JIWE LANGU KWA USALAMA WA BENI effectua une descente sur le lieu à Kikingi où elle organisa une grande activité de résilience communautaire. Plus de 150 personnes prirent part à cette activité au cours de laquelle, non seulement des principes d’alerte furent rappelés, mais aussi à la même occasion, des matériels d’alerte dont Motorolas, sirènes et lampadaires furent dotés à la localité de Kikingi.
À l’occasion, Colonel David Ipanga présenta le militaire guerrier au public et en fera un témoignage. Témoignage qui accrocha les animateurs du projet JIWE LANGU KWA USALAMA WA BENI qui, un mois et demi après, viennent de remettre à ce vaillant combattant une moto pimpant neuve de marque HAUJIN en guise, non seulement de « gratification » mais aussi de « susciter les autres porteurs d’armes à défendre professionnellement les personnes et leurs biens »; telle le veulent leurs missions.
D’après le chef de projet, Maître Andera Baliemu, le but de cette gratification est « d’encourager les militaires au sens du devoir, de montrer à l’armée que la population l’est reconnaissante ».
À lui de poursuivre que l’autre objectif de la gratification est « d’inciter les militaires à être trop vigilants et le pouvoir public à encourager les militaires de diverses manière, de montrer aux militaires que la protection des civiles, le professionnalisme, le sens du sacrifice peuvent le propulser dans leur carrière et dans leur dignité ».
Dans la perspective, à en croire Maître Andera Baliemu, « le projet JIWE LANGU KWA USALAMA WA BENI attend utiliser cette histoire et d’autres déjà recuillies durant l’année de son exécution pour mener des activités de plaidoyer auprès des décideurs et de la pooulation pour que des militaires qui se démarquent soient de plus en plus identifiés et gratifiés afin que cela crée des émulations et que cette émulation participe à l’amélioration du travail de lutte contre les terroristes ADF et autres semeurs de l’insécurité à l’Est de la RDC ».
Qu’attend-on par JIWE LANGU KWA USALAMA WA BENI
JIWE LANGU KWA USALAMA WA BENI est un projet initié par le consortium Beni Usalama constitué de « Ubuntu Panafrika ASBL », du « Bureau de l’honorable Boris Maelezo » et du service militaire de « SECAS » et financé par le couple Jason et Jennifer Hackman. Il s’exécute depuis le mois de mars 2023 en chefferie des watalinga, dans le groupement Baniangala et dans la localité en secteur de Ruwenzori, trois entités considérées comme zone pilote du projet. Le dit projet prêche le mariage entre civils et services de sécurité (mariage civilo-militaire).

Le projet JIWE LANGU KWA USALAMA WA BENI organise des séances au cours desquelles des civils et services de sécurité sont sensibilisé à l’étroite collaboration; les deux parties étant considérées comme des partenaires inséparables. Des matériels de communication et d’alerte sont aussi dotés aux deux parties. C’est entre autres des téléphones, des Motorolas, des sirènes, des lampadaires,…qui sont déjà mis à leur disposition. En plus des bottes et imperméables qui sont dotés aux volontaires, des membres de familles victimes des atrocités des assaillants sont psychologiquement pris en charge par le projet.
Beni, Philémon Kachelewa