Le député provincial Bertrand Ngwali condamne avec fermeté l’incursion des hommes armés non jusque-là identifiés qui a été signalée la nuit du mardi 15 au mercredi 16 février 2022 à Museya, un village situé non loin de la commune de Kyondo en territoire de Beni au Nord-Kivu.
Non seulement l’élu provincial du territoire de Beni a condamné puis adressé son message de compassions aux prêtres de l’église catholique de Museya qui ont été directement touché par cette barbarie des hors la loi mais a également invité les services de sécurité à remplir correctement leur tâche celle de sécuriser la population et ses biens.
A l’en croire, la région de Beni n’est pas une boucherie humaine où la population doit continuer à être massacrée au vu et au su de ceux qui sont appelés à la sécurité.
Bertrand Ngwali estime que la population de cette partie du territoire national a aussi droit à la vie au même titre que celles d’autres coins du pays.
« Nous condamnons ces faits commis par des personnes réfractaires à l’appel à la paix, à l’abandon du gain facile.
Aux services de sécurité, nous demandons de faire correctement leur travail car les incursions répétitives constituent un défi en l’endroit de ceux qui sont sensés sécuriser la paisible population.
En outre, c’en est assez, penser qu’on va continuer à désacraliser la vie humaine, c’est se maudire soit même.
Le territoire de Béni n’est pas une jungle, il n’est pas non plus une boucherie humaine.
L’État doit prendre ses responsabilités au lieu de se perdre dans une politique stérile », a-t-il fait savoir.
En effet, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 février 2022, des présumés bandits ont fait incursion dans la résidence des prêtres de la paroisse catholique de Museya en chefferie des Bahu dans le territoire de Beni. Des sources concordantes révèlent que les filous, vraisemblablement venus de vers Vuhovi, ont emporté des biens appartenant aux prélats catholiques dont trois(3) téléphones, 25 dollars américains et une chèvre avant de se retrancher dans la brousse. Dieu aidant, il n’y a eu aucune perte en vie humaine ni des blessés.
Philémon Kachelewa