Beni : l’activisme des ADF à la base de la prolifération des maisons de tolérance (QG) à Baswaha-Lubena, alerte le parlement des jeunes local

L’insécurité grandissante qui sévit dans la région de Beni depuis presque 10 ans déjà est l’une des causes majeures de la prolifération des maisons de tolérance connues sous la simple appellation des QG en localité de Baswaha-Lubena plus précisément à Cantine c’est dans le territoire de Beni. Le parlement des jeunes de cette localité qui s’en inquiète, parle des filles en âge des mineurs qui y sont en se livrant à la prostitution à outrance à un prix dérisoire sous prétexte de subvenir à leurs différents besoins.

Cette situation est à la base de plusieurs défis à relever par le gouvernement de la République Démocratique du Congo; chose qui semble être contraire dans plusieurs milieux de cette partie du pays. À Cantine, les filles mineures et majeures, suite au coût de vie élevé, marchandent leurs sexes dans des maisons de tolérance dites QG.

C’est par cette voie qu’elles tentent subvenir à leurs besoins vu que leurs différents milieux d’origine restent vidés de leurs habitants. Kambale Musubao Aliamini Tchetche président de cette structure juvénile en localité de Baswaha Lubena alerte l’opinion publique en appelant le gouvernement central à tout mettre en œuvre pour éradiquer cette hémorragie sécuritaire.

Outre ces défis, la personne ressource révèle que cette hémorragie sécuritaire est à la base de la non prise en charge des enfants en âge scolaire par leurs parents au niveau du secondaire. Plusieurs d’entre eux restent dans les quartiers sans occupation, un autre défi à relever qui est ces derniers temps est à la base de la délinquance juvénile dans le groupement de Baswaha Lubena et plus précisément à Cantine où la population reste concentrée.

Georges Kizito depuis Beni