Les effets liés à la réhabilitation de la route NOBILI-KIKINGI sont palpables en zone de santé rurale de Kamango. Du social à l’économie passant par la sécurité et la santé, ces effets sont jugés de « positifs ».
Dans le domaine de la santé, la réhabilitation de cette route de desserte agricole a eu comme conséquence positive: « la diminution du taux de mortalité ». Cette diminution est précisément observée et confirmée au sein du centre de santé de Kikingi. L’infirmier Titulaire de cette structure sanitaire qui l’a confirmé à la rédaction du site d’informations kivuactualites.com a révèle que cela est la conséquence logique de réhabilitation de la route NOBILI-KIKINGI. Ce, a-t-il expliqué, parce que sa structure n’est plus confrontée aux difficultés liées notamment au référencement des malades vers les structures sanitaires un modernes et l’approvisionnement en médicaments à partir des grandes agglomérations.
« …Avant nous ne recevons pas des malades en provenance des villages environnants à cause de l’impraticabilité de la route et de fois certains mourraient en mi-chemin. À notre niveau, lors du référencement des malades vers d’autres structures, les uns mourraient de fois en route. Mais actuellement, le taux de mortalité a, à quelque sorte, diminué parce que les malades arrivent en temps réel à la destination et aussitôt pris en charge », a révélé Mathe Kawaya Joseph Infirmier Titulaire du centre de santé de Kikingi.
Et d’ajouter: « Quand on nous invitait dans des réunions du travail par notre hiérarchie à Kamango et/ou à Nobili, nous mettions toute une journée en route et tentons les réunions se terminaient avant notre arrivée faute de mauvais état de la route. Mais actuellement, nous nous déplaçons dans lapse de temps et en un temps record ».
Cependant, en dépit de la réhabilitation de cette route de desserte agricole, le centre de santé de Kikingi reste confronté à d’autres plusieurs difficultés qui impactent négativement sur son fonctionnement. Pour se faire, l’IT Mathe Kawaya Joseph sollicite une autre intervention de l’ONG WHH et/ou autres partenaires pour remédier à ces difficultés.
« Les besoins sont toujours là. Lors des dernières violences sécuritaires, nous avions tout abandonné derrière et les voleurs s’en étaient accaparés. Matelas, panneaux solaires et autres effets, tout était volé. Énergie, bâtiments, eau,…nous en manquons. Les malades sont entassés dans des chambrettes. Il nous mérite une assistance pour la bonne prise en charge des patients », a-t-ilplaidé.
Un peu ailleurs et dans d’autres domaines, la population a exprimée plusieurs autres besoins ressentis. C’est entre autres la construction du marché de Kikingi, des infrastructures scolaires, la sécurité alimentaire et bien d’autres.
Beni, Philémon Kachelewa