Après la commune d’Oicha mardi 24 octobre dernier, c’est la cité frontalière de Kasindi-Lubirihya qui a été la cible d’une attaque ADF, la nuit de vendredi 27 à samedi 28 octobre 2023.
Le bilan provisoire fait étant d’1 présume ADF tué et son arme récupérée, un (1) civil tué et 2 autres blessés. Les victimes seraient des chauffeurs. Côté dégâts matériel, un véhicule a été incendié et un autre véhicule tank criblé des balles.
La situation préoccupe au plus haut point l’élu provincial du territoire de Beni, le député provincial Bertrand NGWALI.
D’où, un interrogatoire de cet élu de Beni territoire :
1°. Pourquoi le discours sur l’évolution de l’état de siège tarde à être coulé sous forme d’ordonnance, devant être mise en application ?
2°. Comment est-ce possible que pareille résurgence s’observe pendant la période où les autorités de l’état de siège doivent être relevées progressivement par les autorités civiles ?
3°. Alors que des torchons brûlent au sud de la province, n’est-ce pas une façon de vouloir déconcentrer les compatriotes en action contre le M23?
Ainsi, l’honorable Bertrand NGWALI recommande ce qui suit:
- Que paraissent l’ordonnance sur l’évolution de l’état de siège,
- Qu’elle soit exécutée sans faille étant donné que nos vaillants soldats (Fardc-Updf) peuvent endiguer ce fléau perturbateur;
- Que le peuple demeure vigilant et se tienne prêt à combattre l’ennemi de la paix et à revendiquer cette résurgence, apparaissant toujours dans des conditions similaires.
En rappel, la population d’Oïcha s’est mal réveillée le mardi 24 octobre 2023, après l’exécution de plus de 26 personnes au quartier Masosi, non loin d’une position des forces de défense et de sécurité, à proximité du bureau de l’administrateur militaire du territoire de Beni.
Le même mardi, le soulèvement populaire s’était soldé par l’incendie des véhicules du Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans la commune rurale d’Oicha, Chef-lieudu territoire de Beni.
Rédaction